Journée mondiale

L’OMS met l’accent sur la stratégie de lutte contre la tuberculose

26 mars 2009

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a lance un appel pour une application rigoureuse de la stratégie ’Halte à la tuberculose’ en Afrique, afin d’améliorer sensiblement les résultats en matière de dépistage et de traitement de la maladie, à l’occasion de la Journée mondiale de la tuberculose célébrée le mardi 24 mars.

Le directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Luis Sambo, a lancé cet appel madi à Brazzaville, dans un message pour marquer la Journée mondiale de la tuberculose, célébrée chaque 24 mars, date en 1882 où la mycobactérie de la tuberculose a été identifiée pour la première fois.

« J’invite donc tous les pays à appliquer dans son intégralité la stratégie Halte à la tuberculose, incluant une couverture universelle par le traitement Directement observé à court terme (DOTS). Nous devons faire tout notre possible pour mettre chaque patient sous un traitement de qualité et nous efforcer de limiter les transferts, les décès de patients et les ruptures de médicaments », a déclaré le directeur régional.

Il s’est déclaré inquiet de l’apparition de la tuberculose multi- résistante (MDR-TB) et la tuberculose ultra-résistante (XDR-TB), qui se développent quand le patient ne poursuit pas son traitement à base de médicaments de première ligne jusqu’au bout ou après avoit été infecté par une bactérie multi- résistante.

« Le traitement de la MDR-TB et de la XDR-TB est long et coûteux et ses résultats ne sont pas toujours probants. Assurer des soins de qualité pour prévenir l’émergence d’une tuberculose pharmacorésistante est par conséquent essentiel », a expliqué le Dr Sambo.

L’élément le plus important du DOTS est un régime qui consiste en une association de médicaments de première ligne pris, de préférence, sous l’observation directe d’un travailleur de la Santé.

Cette association s’est révélée très efficace contre la tuberculose sensible aux médicaments actifs aussi longtemps que le patient respecte son traitement et le suit pendant les six à huit mois requis pour la guérison.

Le Dr Sambo a également évoqué l’augmentation annuelle régulière du dépistage des cas dans la Région Afrique, particulièrement dans les zones à forte incidence du VIH/SIDA.

Par exemple en 2007, la dernière année pour laquelle des statistiques sont disponibles, 1,3 million de cas de tuberculose ont été signalés, comparé à 1,1 million de cas en 2005.

Par ailleurs, entre 2005 et 2007, on a enregistré un accroissement sensible du nombre de personnes séropositives dépistées pour la tuberculose dans la Région.

« C’est un pas en avant mais notre objectif devrait être le dépistage systématique du VIH/SIDA chez les patients tuberculeux et à l’inverse le dépistage de la tuberculose pour toutes les personnes vivant avec le VIH/SIDA », a-t-il déclaré.

Le Dr Sambo a ansi préconisé un partenariat entre les prestataires de soins de santé des secteurs public et privé ainsi qu’entre les individus, les familles et les communautés pour parvenir à un monde débarassé de la tuberculose.

VIH/SIDA

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