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40 ans après la découverte des premiers cas de VIH-SIDA, la lutte contre la pandémie prend du retard
1er décembre 2021
« Sans actions audacieuses contre les inégalités, le monde risque de manquer les cibles pour mettre fin au SIDA d’ici 2030, un enlisement de la pandémie de COVID-19, ainsi qu’une crise sociale et économique hors de contrôle », écrit ONUSIDA dans un communiqué publié en cette Journée mondiale de lutte contre le SIDA. « Nous savons comment vaincre le SIDA, nous connaissons les inégalités qui entravent les avancées et nous savons comment les combattre. Des politiques de lutte contre les inégalités peuvent être mises en œuvre, mais elles exigent de l’audace de la part de nos responsables ».
Cette année, lors de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA, l’ONUSIDA met l’accent sur l’éradication urgente des inégalités qui alimentent l’épidémie de SIDA et d’autres pandémies dans le monde.
« Les avancées contre la pandémie de SIDA, qui accusaient déjà un retard, sont confrontées aujourd’hui à des difficultés encore plus grandes alors que la crise de la Covid-19 continue de faire des ravages, perturbant entre autres les services de prévention et de traitement du VIH, la scolarisation et les programmes de prévention de la violence. Nous ne pouvons en aucun cas être placés devant le choix entre mettre fin à la pandémie de SIDA d’aujourd’hui et se préparer aux pandémies de demain. Il n’y a pas d’autre choix que d’atteindre ces deux objectifs. À l’heure actuelle, nous sommes bien partis pour les rater tous les deux », a dit la Directrice d’ONUSIDA à l’occasion de la présentation d’un nouveau rapport de l’ONUSIDA publié en amont de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA (1er décembre) et intitulé « Unequal, unprepared, under threat : why bold action against inequalities is needed to end AIDS, stop COVID-19 and prepare for future pandemics » (« Inégaux, pas préparés, menacés : pourquoi une action audacieuse contre les inégalités est nécessaire pour mettre fin au SIDA, arrêter la Covid-19 et se préparer aux futures pandémies »)
« Sans actions audacieuses contre les inégalités, le monde risque de manquer les cibles pour mettre fin au SIDA d’ici 2030, un enlisement de la pandémie de COVID-19, ainsi qu’une crise sociale et économique hors de contrôle », écrit ONUSIDA dans un communiqué.
« La menace du VIH plane toujours sur l’humanité 40 ans après le signalement des premiers cas de SIDA. Aujourd’hui, l’engagement de mettre fin au SIDA à l’horizon 2030 est en retard. Ce retard n’est pas imputable à un manque de connaissances ou d’outils pour vaincre le SIDA, mais à des inégalités structurelles qui entravent les solutions efficaces de prévention et de traitement du VIH », poursuit ONUSIDA qui rappelle que :
« Lutter contre les inégalités n’est pas une promesse nouvelle, mais l’urgence n’a fait que s’accroître. En 2015, tous les pays ont promis de les réduire au niveau national et international dans le cadre des Objectifs de développement durable. Par ailleurs, l’éradication des inégalités est au cœur de la Stratégie mondiale contre le SIDA 2021–2026 : Mettre fin aux inégalités, mettre fin au SIDA, et au centre de la déclaration politique sur le VIH/SIDA adoptée lors de la Réunion de haut niveau des Nations Unies sur le VIH/SIDA en 2021 ».
Et de souligner que :
« Nous savons comment vaincre le SIDA, nous connaissons les inégalités qui entravent les avancées et nous savons comment les combattre. Des politiques de lutte contre les inégalités peuvent être mises en œuvre, mais elles exigent de l’audace de la part de nos responsables ».
Avec 1,5 million de nouvelles infections au VIH en 2020 et des chiffres en augmentation dans certains pays, les nouvelles contaminations ne reculent pas assez vite dans le monde pour mettre fin à la pandémie. Les infections puisent également dans les inégalités. Six nouvelles infections au VIH sur sept chez les adolescents en Afrique subsaharienne touchent une adolescente. Dans le monde, les gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les travailleurs du sexe et les toxicomanes ont 25 à 35 fois plus de risques de contracter le VIH.
« Les gouvernements doivent désormais passer de l’engagement à l’action », souligne ONUSIDA pour qui :
« Les gouvernements doivent promouvoir une croissance sociale et économique inclusive. Ils doivent supprimer les lois, les réglementations et les pratiques discriminantes afin de garantir l’égalité des chances et réduire les inégalités. L’heure est venue pour les gouvernements de tenir leurs promesses. Ils doivent agir maintenant et nous devons les placer devant leurs responsabilités »
.
Et ONUSIDA de conclure :
« Cette année, pour la Journée mondiale de lutte contre le SIDA, rappelons à nos gouvernements que les inégalités mondiales nous touchent toutes et tous, peu importe qui nous sommes et d’où nous venons. Exigeons des actes pour mettre fin aux inégalités, au sida et à toutes les autres pandémies qui se nourrissent des inégalités ».
« Il est toujours possible de mettre fin à l’épidémie d’ici 2030 », a affirmé le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, dans son message pour la Journée mondiale de lutte contre le SIDA. « Mais cela nécessitera d’intensifier les efforts et la solidarité. Pour vaincre le SIDA et renforcer la résilience face aux futures pandémies, nous avons besoin d’une action collective ».
Ce nouveau rapport de l’ONUSIDA examine cinq éléments essentiels du plan adopté par les États membres lors de la réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le VIH/SIDA. Ces aspects fondamentaux doivent être mis en œuvre de toute urgence pour mettre fin à la pandémie de SIDA, mais ils manquent de financement et de priorisation pour la prévention, la préparation et la riposte à la pandémie. Ces éléments incluent :
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