
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Rapport annuel d’ONUSIDA
19 juillet 2019
Selon un rapport publié mardi par l’ONUSIDA, les progrès ralentissent en matière de réduction des nouvelles infections à VIH, de réduction du nombre de décès liés au SIDA et d’élargissement de l’accès au traitement. Dans son Rapport mondial, l’ONUSIDA présente une situation contrastée, certains pays connaissant des progrès impressionnants alors que d’autres ont enregistré une augmentation des nouvelles infections à VIH et des décès liés au SIDA.
« Nous avons besoin de toute urgence d’un encadrement politique renforcé pour mettre fin au SIDA », explique Gunilla Carlsson, Directrice exécutive par intérim de l’ONUSIDA. « Il faut effectuer des investissements adéquats et judicieux, et regarder ce qui a fonctionné dans les pays. Nous pouvons éliminer le SIDA en nous concentrant sur les personnes, et non pas sur les maladies, en élaborant des feuilles de route pour les populations et les régions laissées pour compte et en adoptant une approche fondée sur les droits de l’Homme pour atteindre les personnes les plus touchées par le VIH. »
Le nombre de décès liés au SIDA continue de diminuer grâce aux progrès effectués en matière d’accès au traitement et à l’amélioration des services VIH/tuberculose. Depuis 2010, le nombre de décès liés au SIDA a diminué de 33 % pour atteindre 770 000 en 2018.
Les progrès varient selon les régions. La baisse du nombre de décès liés au SIDA dans le monde est due en grande partie aux progrès effectués en Afrique de l’Est et en Afrique australe. Toutefois, depuis 2010, les décès liés au SIDA ont augmenté de 5 % en Europe de l’Est et en Asie centrale et de 9 % au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
Le rapport indique que désormais, plus de la moitié (54 %) des nouvelles contaminations à VIH dans le monde se font parmi les populations clés et leurs partenaires sexuels. En 2018, les populations clés (consommateurs de drogues injectables, homosexuels et hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, transgenres, personnes faisant commerce du sexe et prisonniers) représentaient environ 95 % des nouvelles contaminations en Europe de l’Est, en Asie centrale ainsi qu’au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
Toutefois, le Rapport indique également que dans plus de la moitié des pays qui ont publié leurs statistiques, moins de 50 % des populations clés ont eu accès à des services combinés de prévention du VIH, ce qui montre bien que ces populations sont toujours marginalisées et laissées pour compte dans la riposte au VIH.
À l’échelle mondiale, environ 1,7 million de personnes ont été contaminées par le VIH en 2018, soit une baisse de 16 % par rapport à 2010. Ceci tient principalement aux progrès constants réalisés dans presque toute l’Afrique de l’Est et en Afrique australe : l’Afrique du Sud, par exemple, a réussi à réduire les nouvelles contaminations à VIH de plus de 40 % et les décès liés au SIDA d’environ 40 % depuis 2010.
Il reste cependant encore beaucoup de chemin à parcourir en Afrique de l’Est et en Afrique australe, la région la plus touchée par le VIH. Le nombre de nouvelles contaminations a également augmenté de façon préoccupante en Europe et l’Est et en Asie centrale (+29 %), au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (+10 %) ainsi qu’en Amérique latine (+7 %).
Le Rapport met en lumière l’écart préoccupant qui se creuse entre les besoins et les ressources disponibles. Pour la première fois, les ressources mondiales disponibles pour la lutte contre le SIDA ont considérablement diminué, perdant près d’un milliard de dollars. En effet, les bailleurs de fonds ont moins déboursé et les investissements nationaux n’ont pas augmenté suffisamment pour compenser l’inflation. En 2018, 19 milliards de dollars (en dollars constants de 2016) étaient consacrés pour la lutte contre le SIDA, soit 7,2 milliards de dollars de moins que les quelque 26,2 milliards nécessaires d’ici 2020.
Pour continuer à progresser dans la lutte contre le SIDA, l’ONUSIDA exhorte tous les partenaires à redoubler d’efforts et à investir dans la riposte, notamment en finançant à hauteur de ses besoins le Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme, le dotant d’au moins 14 milliards de dollars à l’occasion de la reconstitution de ses ressources en octobre de cette année, ainsi qu’en augmentant les financements bilatéraux et nationaux destinés au VIH.
Au cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge est revenu dans une note sur la période inflationniste 2021-2025 et ses effets sur le (…)
Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)
En visite à La Réunion, le président de la République a échangé avec le monde agricole, durement affecté par le cyclone Garance qui a suivi un (…)
Mézami l’ariv amwin dann mon éskolarité kotoiye bann marmaye néna bone tète. Mi rapèl inn téi konpran toute pli vite lé z’ote, téi rotien toute (…)
Selon le ministre de la Santé, Yannick Neuder, "autour de 120.000" personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie (…)
« Ça fait plus de quinze ans que la fonction publique est au pain sec et à l’eau » a estimé le président de la fédération services publics de la (…)
Mézami dopi somenn passé i anparl bonpé bann péshèr artizanal pars lo ministress responsab de sa lété d’passaz shé nou é bien antandi téi i pé pa (…)
« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya (…)
Kossa i lé sa d’apré zot ? Oussa i trouv in n’afèr konmsa ? Fransh vérité sa sé in n’afèr i roprézante bien in fèye vakoa. Zot i trouv pa ?Avèk in (…)
Le Premier président de la Cour des comptes, a menacé mercredi de refuser de certifier les comptes de l’État. « Les réserves formulées par la Cour (…)
Le président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a mit en garde contre des prévisions trop (…)