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Lutter contre une maladie qui tue des milliers d’enfants par an
28 avril 2004
Plus de 600 millions de personnes, dont la plupart sont des enfants vivant en Afrique centrale et australe, risquent de mourir du paludisme, les nouveaux traitements efficaces n’étant pas disponibles là où elles habitent. Dans la plupart des endroits, les médicaments existants, meilleur marché, qui ont été utilisés pendant de nombreuses années ne sont plus efficaces, les plasmodies étant devenues résistantes.
"Un million d’enfants au moins meurent chaque année du paludisme en Afrique, tandis que plusieurs millions d’autres tombent gravement malades. Dans bien des endroits, on leur donne encore des médicaments dont l’efficacité est très faible et va décroissant", a indiqué le Dr Lee Jong-Wook, directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). "Il existe un meilleur traitement et il est urgent de le dispenser à ceux qui en ont le plus besoin".
Les associations médicamenteuses comportant de l’artémisinine (ACT) offrent pour la première fois depuis plus de 20 ans une nouvelle possibilité de traiter très efficacement le paludisme. Mais malgré certains progrès, ce nouveau traitement ne s’est pas généralisé aussi rapidement qu’il l’aurait fallu. Depuis avril 2001, l’OMS recommande vivement aux pays où l’on enregistre une résistance contre les traitements conventionnels de passer aux ACT. Toutefois, à environ 2 dollars la dose pour adulte, les ACT coûtent 10 à 20 fois plus cher que les anciennes monothérapies du type chloroquine. Pour la plupart des pays d’Afrique, un financement extérieur sera nécessaire.
L’OMS estime que la demande mondiale d’ACT, qui est actuellement d’environ 20 millions de traitements pour adultes par an, va s’envoler pour atteindre des chiffres compris entre 130 et 220 millions de traitements pour adultes en 2005. Dans les années à venir et au prix actuel, il faudra environ 1 milliard de dollars par an pour fournir des ACT aux 60% de la population qui en ont besoin. La plus grosse partie de cette somme devra venir des pays donateurs et des institutions de financement telles que le Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et la paludisme.
Avec les partenaires de l’initiative Faire reculer le paludisme (RBM), l’OMS s’emploie à abaisser les prix de ces médicaments pour réduire le coût de la mise à disposition d’ACT de qualité aux populations défavorisées. "Si la coopération public-privé peut jouer un rôle important, nous avons appris qu’il ne fallait pas attendre que les prix baissent", a indiqué le Dr Fatoumata Nafo-Traoré, directeur du Département “Faire reculer le paludisme” de l’OMS, "l’accroissement de la demande constitue le principal facteur de la baisse des prix".
L’appel renouvelé de l’OMS en faveur d’un passage plus rapide aux ACT survient au moment où le monde célèbre la Journée africaine du paludisme. “Les enfants ensemble pour faire reculer le paludisme” est le thème de cette année. En effet, les enfants de moins de cinq ans sont les principales victimes de cette maladie. Ils ont le droit d’être protégés, mais en réalité ils n’ont pas accès à un traitement efficace parce que leurs parents sont pauvres.
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