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Bilan du dernier COREVIH
7 novembre 2024
Le colloque annuel de la Coordination de la lutte contre les infections sexuellement transmissibles et le virus de l’immunodéficience humaine (COREVIH) s’est récemment déroulé à Antananarivo, capitale de Madagascar, sous la présidence de Catherine Gaud, fondatrice de l’association RIVE. De retour de Madagascar, elle tenait à La Réunion une conférence de presse ce 5 novembre. Cela permit de rappeler que la lutte contre la pandémie de VIH-SIDA est toujours d’actualité dans notre région, y compris à La Réunion.
Ce 5 novembre, l’association RIVE a fait le point sur les principaux enseignements du colloque annuel de la Coordination de la lutte contre les infections sexuellement transmissibles et le virus de l’immunodéficience humaine (COREVIH) tenu récemment à Madagascar. Ceci a permis de rappeler que la pandémie de VIH-SIDA continue de faire des victimes dans les îles du Sud-Ouest de l’océan Indien, notamment à La Réunion. Mais à la différence de notre pays, les accès aux dépistages et aux traitements sont très difficiles chez nos voisins pour des raisons de coûts, et aussi par peur de la stigmatisation.
Catherine Gaud, fondatrice de RIVE et présidente du dernier COREVIH a indiqué que Madagascar connaît une situation préoccupante en matière de VIH : entre 2006 et 2022, les nouvelles infections y ont augmenté de 151 % et les décès de 279 %. 22 % des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) sont diagnostiquées. Les capacités de dépistage restent limitées, avec seulement 31 % des femmes enceintes testées pour le VIH, et des régions entières manquent encore de dispositifs de dépistage adéquats.
Aux Comores, 117 personnes connaissant leur statut sérologique et 94 % d’entre elles sous traitement. Cependant, la stigmatisation et la discrimination limitent le dépistage, ce qui pourrait dissimuler une partie de l’épidémie.
À Maurice, le nombre de nouvelles infections est en augmentation depuis trois ans, et le taux de mortalité reste constant. La prévalence du VIH est de 1,4 % chez les 14-49 ans, et de 0,8 % pour l’ensemble de la population. D’après l’ONUSIDA, environ 13 000 Mauriciens sont porteurs du virus ; 5 300 connaissent leur statut, et 4 520 bénéficient d’un traitement, avec environ la moitié ayant une charge virale indétectable.
Aux Seychelles, 1 043 personnes ont été diagnostiquées positives au VIH, dont 893 suivent un traitement. En 2023, environ 80 nouveaux cas ont été détectés. Les patients bénéficiant de soins présentent majoritairement une charge virale indétectable. Cependant, la consommation de drogues injectables reste un problème, contribuant à l’apparition de nouveaux cas.
À La Réunion, en 2023, le nombre de personnes vivant avec le VIH s’élevait à 1 104, avec 51 nouveaux diagnostics et 15 cas de SIDA. L’âge moyen des patients est de 54 ans, reflétant un vieillissement de la population vivant avec le virus. Pratiquement tous les patients sont sous traitement, et 96 % d’entre eux ont une charge virale indétectable.
Enfin, à Mayotte, on dénombre 522 patients atteints du VIH en 2023, dont 79 nouveaux cas et 12 au stade SIDA. Les patients de Mayotte sont majoritairement des réfugiés, principalement originaires des autres îles comoriennes, de Madagascar et des pays de la région des Grands Lacs ; ils représentent 79,5 % des patients suivis et 85,7 % des nouveaux cas détectés cette année.
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