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Un arrêté préfectoral impose des contraintes remettant en cause l’équilibre financier du Sakifo, les contribuables devront-ils boucher le trou ?
6 décembre 2021, par
Si la vente qu’un produit dérivé aussi important que l’alcool est impossible, et si le camping est fermé, le Sakifo risque d’avoir beaucoup moins de recettes qu’habituellement ce qui posera le problème de l’équilibre financier de l’opération. Des collectivités vont-elles engager l’argent des contribuables pour sauver une manifestation qui veut absolument se tenir en pleine crise sanitaire ? Le plus sage est de ne pas autoriser le Sakifo cette année.
Dans son article 3, l’arrête préfectoral du 3 décembre concerne directement les organisateurs de rassemblement :
« Les rassemblements, réunions ou activités de plus de dix personnes sont interdits sur la voie publique et dans des lieux accessibles au public, notamment les plages, dans les espaces verts, les aires de loisirs, les parcs et les jardins municipaux.
Les rassemblements, réunions ou activités organisés sur la voie publique et dans l’espace public, faisant l’objet de la procédure de déclaration, sont soumis à l’application du passe sanitaire dans les conditions prévues à l’article 47-1 du décret du 1 er juin 2021 modifié susvisé.
La consommation de boissons alcoolisées est strictement interdite sur la voie publique et dans les lieux accessibles au public.
Les pique-niques sont strictement interdits dans les espaces publics et sur la voie publique.
La pratique du camping et du bivouac est strictement interdite. »
Ces contraintes s’ajoutent au port du masque en continu, dans les espaces exterieurs et intérieurs de tout lieu public, y compris ceux soumis au Pass sanitaire.
Rappelons que le Sakifo est prévu le week-end prochain. Cette manifestation est comparable au Grand Raid qui a contribué à relancer l’épidémie de coronavirus à La Réunion. Elle draîne chaque année des dizaines de milliers de personnes sur une plage pendant trois jours. Et manifestement, ceci ne semble pas gêner l’État qui dans le même temps interdit un important rendez-vous intérgénérationnel des Réunionnais : les pique-niques.
L’arrêté préfectoral rappelle que la consommation d’alcool est interdite sur la voie publique et dans les lieux accessibles au public. Si le Sakifo veut respecter la loi, alors ses organisateurs devront systématiquement fouiller tous ceux qui ont payé un billet pour s’assurer qu’ils n’introduisent pas d’alcool dans le festival. De plus, la vente d’alcool sera interdite dans le festival, ce qui va créer un important manque à gagner.
L’arrêté préfectoral contient un autre mesure qui touche le Sakifo : le camping interdit.
En effet, le festival se déroule sur trois jours. Des infrastructures sont donc mises en place pour permettre héberger temporairement plusieurs milliers de personnes à Saint-Pierre près de la plage : c’est le camping du Sakifo. Des navettes de bus sont mises en place pour relier le camping au site du festival. Mais cette année, à moins que l’État ne donne une dérogation, pas de camping source de revenus. Cela complique la venue des dizaines de milliers de personnes attendues. Car sans structure pour dormir sur place, c’est la totale inconnue.
Des festivaliers ne seraient-ils pas tentés par un camping sauvage à proximité du site du Festival, d’autres ne dormiraient-ils pas dans leur voiture ?
L’absence de camping peut faire diminuer l’affluence attendue pour 3 jours. Plusieurs dizaines de milliers de personnes seraient-elles prêtes à affronter des heures d’embouteillages pour se rendre au Festival et en sortir tous les soirs ? Quelles seront les conséquences pour Saint-Pierre d’un tel afflux d’automobiles ?
Si la vente qu’un produit dérivé aussi important que l’alcool est impossible, et si le camping est fermé, le Sakifo risque d’avoir beaucoup moins de recettes qu’habituellement ce qui posera le problème de l’équilibre financier de l’opération. Des collectivités vont-elles engager l’argent des contribuables pour sauver une manifestation qui veut absolument se tenir en pleine crise sanitaire ?
Il apparaît plus sage de ne pas autoriser l’organisation du Sakifo le week-end prochain. En effet, comment la population peut-elle accepter de voir ses nombreux sacrifices remis en cause par une fête de trois jours avec droit d’entrée à 85 euros ?
M.M.
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