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Numérisation
9 février 2024
La transformation numérique soutenue par la CNUCED dans l’industrie pharmaceutique de ce pays d’Afrique de l’Ouest permet d’importer et de distribuer plus rapidement les médicaments vitaux, le tout en ligne. Le registre médical et pharmaceutique en ligne du Mali a été annoncé publiquement lors du Forum mondial de l’investissement à Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis, en octobre 2023.
Imaginez que vous vivez dans un pays où les produits médicaux d’urgence mettent 18 mois à être importés et distribués, mettant ainsi la vie des gens en danger et le personnel médical dans des situations difficiles où il doit prendre des décisions de vie ou de mort sans avoir les bons médicaments à portée de main.
Cela pourrait changer au Mali, vaste pays enclavé d’Afrique de l’Ouest où cette situation perdure depuis des décennies. C’est grâce à la numérisation — et à l’accélération radicale — de l’autorisation de mise sur le marché des médicaments que les progrès sont attendus.
Le Mali a annoncé en novembre 2023 qu’il travaillait sur le prototypage rapide et le test en direct d’un nouveau registre pharmaceutique en ligne, développé dans le cadre d’un projet conjoint de la CNUCED, du ministère de la Santé du pays et de l’association pharmaceutique nationale.
Ce registre améliorera l’efficacité du processus d’autorisation de mise sur le marché, garantira la qualité et la sécurité des médicaments, renforcera la transparence et la traçabilité, optimisera les ressources, soutiendra le développement de l’industrie pharmaceutique au niveau local et luttera contre la contrefaçon.
Grâce à ce registre en ligne, les importateurs, producteurs et distributeurs de produits pharmaceutiques du Mali — et le gouvernement — pourront remédier aux retards dans la chaîne d’approvisionnement et s’attaquer plus efficacement aux problèmes de fraude et d’accessibilité.
Le système réduira le délai d’approbation des médicaments et vaccins vitaux, qui passera de 18 à trois mois, soit six fois plus vite que par le passé, tout en permettant au gouvernement d’exercer un contrôle total.
L’investissement dans le système a été en partie inspiré par l’urgence de la préparation à la pandémie de COVID-19, et par la volonté croissante d’aborder et de résoudre certains des plus grands problèmes médicaux du pays pour servir sa population de 22 millions d’habitants, principalement des jeunes de moins de 25 ans, en investissant d’abord dans des solutions numériques.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Mali est confronté à d’importants problèmes de santé, tels que des taux de mortalité maternelle et infantile toujours élevés et une faible couverture vaccinale de base pour les enfants.
Ses problèmes de santé de base sont compliqués par le nombre relativement élevé de maladies infectieuses — en particulier la tuberculose, le paludisme et la diarrhée — et un niveau croissant de maladies non transmissibles.
« Ce registre numérique aura le pouvoir de sauver des vies », déclare Zeïnabou Sacko Keïta, secrétaire général du Conseil national des employeurs du Mali, qui soutient le déploiement de l’initiative par l’intermédiaire de ses organisations membres et dispense son expertise en la matière.
« C’est un pas vers un secteur de la santé plus moderne, plus efficace et adapté aux besoins spécifiques de la population malienne », a déclaré Mme Sacko Keïta, soulignant que le registre est également crucial pour améliorer la santé publique du pays dans un cadre de transparence.
Le système permet aux importateurs, producteurs et distributeurs de produits pharmaceutiques de s’enregistrer en ligne. Il aide également les autorités médicales à suivre l’entrée, la production et la distribution des produits pharmaceutiques et à identifier rapidement les produits obsolètes et non autorisés.
« Le registre fournit des données indispensables sur les lieux où les produits pharmaceutiques sont présents et où ils doivent l’être, dans les différents types d’établissements médicaux », explique Mme Sacko Keïta.
La CNUCED a des projets de numérisation similaires, mis en œuvre avec succès ou en cours dans 20 pays, pour la plupart en développement, touchant tous les domaines de la vie civique et de l’administration en ligne — de l’enregistrement des entreprises aux portails commerciaux en passant par les services d’identification.
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