Swami Advayananda, responsable de l’ashram du Port

Un Réunionnais aumônier hindou de la 19è conférence internationale sur le SIDA

9 août 2012

Swami Advayananda, responsable de l’Ashram du Port et enseignant de sanskrit et d’hindouisme, a participé à la 19è Conférence internationale sur le SIDA du 22 au 25 juillet. Voici les principaux enseignements qu’il tire de sa participation à cet événement.

Vous étiez à la 19è conférence internationale sur le sida, quel y a été votre rôle ?

• J’ai été à Washington pour participer à l’Assemblée générale de l’INERELA+ (International NEtwork of RELigious Leaders living with Aids or directly affected by HIV - en français, Réseau International des Religieux vivant avec ou directement affecté par le VIH) qui s’est tenu à l’Université d’Howard les 17 et 18 juillet, puis à la pré-conférence sur le VIH/SIDA du 19 au 21 juillet et à la Conférence internationale sur le même sujet du 22 au 25 juillet.
Non seulement, j’ai assisté à cette conférence en tant que membre d’INERELA+, mais surtout, j’ai été désigné Aumonier hindou pour l’espace inter-religieux de prières pendant la période de la conférence.

Le 24 juillet dernier, vous étiez reçu à la Maison Blanche à Washington, lors un forum regroupant environ 150 leaders religieux qui participaient à la Conférence internationale sur le VIH/SIDA, racontez-nous cette journée ?

• Avant de partir, j’avais reçu un mail de la Maison-Blanche m’invitant à un forum pour les Leaders religieux. Je n’en croyais pas mes yeux et j’ai pensé qu’il s’agissait d’une arnaque. J’ai vérifié auprès du secrétariat d’INERELA+ basé à Johannesburg en Afrique du Sud et ils m’ont confirmé que ce n’était pas un faux.
Le 24 juillet, les personnes invitées se sont retrouvées à l’entrée du Eisenhower Executive Office Building, jouxtant le bâtiment blanc que tout le monde connait. Les étrangers devaient montrer leur passeport, les Américains une pièce d’identité US. Nous avons ensuite monté le grand escalier qui nous menait à la sécurité où nous avons dû faire scanner nos sacs et passer par les portiques de sécurité. Puis des accompagnateurs nous ont amenés à la salle de conférence.
À 9h30, Max Finberg et Joshua DuBois, conseillers à la présidence, nous ont accueillis par un discours. Puis, pendant 15 min, un panel de six personnes choisies ont abordé le sujet des compétences de la communauté religieuse afin d’atteindre une génération sans SIDA (voir le discours de Mme Clinton). A suivi la séance des questions-réponses pendant encore 15 min.
Le second sujet abordé par un panel de 5 personnes a ensuite abordé le sujet du "Maintien de la Dignité et de la Justice dans le Contexte de l’épidémie du VIH". Aprés les questions-réponses, nous avons été remerciés pour notre participation. La séance a été levée à 12h.

Cette 19è conférence s’est achevée sur une note d’espoir, pour les traitements de guérison et de prévention, qu’en pensez-vous ?

• En effet, la conférence a été marquée par l’engagement encore plus fort des États-Unis dans la recherche de traitement et dans la lutte contre la stigmatisation. Nous savons tous maintenant qu’avec les produits sur le marché, les séropositifs peuvent vivre une vie normale, mais l’effort doit être porté sur l’éducation des masses afin d’éviter la propagation du virus.

Quel est le message que vous souhaiteriez donner aux Réunionnais confrontés ou non à cette maladie ?

• Mon message est surtout le suivant : le VIH est certes un virus dangereux, mais si les gens sont dépistés à temps et s’ils prennent les traitements et découvrent les énergies latentes en eux et utilisent celles-ci de façon efficace, le virus peut se révéler être un atout, une source d’énergie supplémentaire. C’est là une démarche yogique qui font sourire plus d’un mais je reste persuadé que nous pouvons profiter de cette opportunité afin de développer le potentiel latent en chacun d’entre nous.

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