
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
« Glyphosate : la triste culture du plus petit compromis finira par nous tuer »
25 octobre 2017
Dans un communiqué, Younous Omarjee, député de l’Union des Outre-mer, et chef de la délégation française du groupe Gauche Unitaire Européenne (GUE/NGL) au Parlement européen prend position sur l’interdiction du Glyphosate.
A la veille de la décision tant attendue des Etats membres sur le glyphosate, le Parlement européen a adopté une résolution qui prévoit une sortie du glyphosate en 5 ans.
Le député européen Younous Omarjee, membre de la commission environnement, dénonce ce vote qui envoie aux Etats membres un mauvais signal.
« C’est une question extrêmement importante, qui concerne tous les citoyens européens. Il s’agit de savoir si l’Union européenne va, ou non, renouveler l’autorisation de mise sur le marché du glyphosate, cette substance très nocive du pesticide Roundup fabriqué par la firme américaine Monsanto et qui est l’un des plus vendus au monde » indique le député.
Or aujourd’hui, malgré l’avis du Centre International de Recherche sur le Cancer de l’OMS, l’alerte d’éminents chercheurs et médecins, et celle de milliers de malades de cancers et de malformations congénitales liées à l’utilisation de ce pesticide, mais aussi malgré les révélations des « Monsato Papers » des connivences entre Monsanto et les agences de l’Union européenne et de près d’un demi-siècle de scandales sanitaires étouffés, la Commission européenne propose le renouvellement de l’autorisation du glyphosate pour 10 ans.
Pour Younous Omarjee, « cela pose un problème très grave pour la protection de la santé par l’Union européenne, pour le respect du principe de précaution, mais aussi pour la démocratie, qui exige transparence et absence totale de conflits d’intérêts et de connivence entre les institutions et les lobbys industriels ». Et d’ajouter « ce n’est pas parce que Monsanto est en passe d’être racheté par la firme allemande Bayer, que cela est de nature à rendre le glyphosate moins dangereux. Il ne faudrait pas donner l’impression que l’on finisse par s’accommoder d’un produit toxique pour les hommes, la terre, l’eau, la faune et la flore, au motif qu’il pourrait bientôt servir les futurs bénéfices d’une entreprise européenne »
Le Parlement européen se prononçait ce matin (hier matin - NDLR) sur la proposition de la Commission européenne à la veille d’une discussion décisive entre les Etats membres. Mais des amendements des groupes S&D (socialistes) et PPE (droite) sont venus affaiblir la position de la commission environnement pour demander une sortie du glyphosate en seulement 5 ans.
C’est pourquoi Younous Omarjee a voté contre ces amendements et contre la résolution telle que modifiée. « Cette triste culture européenne du plus petit compromis finira par nous tuer », s’est exprimé le député à l’issu du vote.
Cette résolution, adoptée à une faible majorité, envoie un mauvais signal aux Etats membres qui se réuniront demain à Bruxelles pour décider du sort de ce pesticide.
« Je crois qu’aujourd’hui, le moment est venu, pour l’Union européenne, de cesser de trembler devant les lobbys industriels et Monsanto. Nous avons besoin d’une décision forte, avec un effet le plus immédiat possible. Une décision courageuse, prise dans l’intérêt des citoyens européens, de leur santé, de la biodiversité et de la planète. Sans quoi, ils seront tous tenus responsables demain d’un des plus grands scandales sanitaire de notre siècle », conclut le député Younous Omarjee.
Au cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge est revenu dans une note sur la période inflationniste 2021-2025 et ses effets sur le (…)
Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)
En visite à La Réunion, le président de la République a échangé avec le monde agricole, durement affecté par le cyclone Garance qui a suivi un (…)
Mézami l’ariv amwin dann mon éskolarité kotoiye bann marmaye néna bone tète. Mi rapèl inn téi konpran toute pli vite lé z’ote, téi rotien toute (…)
Selon le ministre de la Santé, Yannick Neuder, "autour de 120.000" personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie (…)
« Ça fait plus de quinze ans que la fonction publique est au pain sec et à l’eau » a estimé le président de la fédération services publics de la (…)
Mézami dopi somenn passé i anparl bonpé bann péshèr artizanal pars lo ministress responsab de sa lété d’passaz shé nou é bien antandi téi i pé pa (…)
« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya (…)
Kossa i lé sa d’apré zot ? Oussa i trouv in n’afèr konmsa ? Fransh vérité sa sé in n’afèr i roprézante bien in fèye vakoa. Zot i trouv pa ?Avèk in (…)
Le Premier président de la Cour des comptes, a menacé mercredi de refuser de certifier les comptes de l’État. « Les réserves formulées par la Cour (…)
Le président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a mit en garde contre des prévisions trop (…)