70 ans de luttes

Faire reculer la ’maladie de la misère’

4 avril 1970

21 novembre 2009

Au lendemain de la signature des Accords de 1969, à peine plus de 10 ans après la création du PCR, La Réunion est un pays qui compte encore plus de 20.000 planteurs de cannes, sans compter les milliers de planteurs de géranium, de vanille, les journaliers agricoles et les ouvriers d’usine.

À ce moment commence à émerger un nouveau secteur, celui du BTP. Les conditions de travail étaient différentes, avec de nombreux travailleurs obligés de s’entasser dans des baraques pour dormir la nuit sur les chantiers.

En 1970 existaient encore de nombreuses paillottes, ces maisons dans lesquelles vivaient une grande partie des Réunionnais à l’époque du statut colonial. Dans les villes, de grands bidonvilles étaient le quotidien d’une forte proportion des citadins.

C’est dans ce contexte que prospérait la tuberculose, appelée "maladie de la misère".

Et si aujourd’hui la tuberculose a cessé de faire des ravages, c’est le résultat de plusieurs décennies de luttes pour permettre de faire reculer peu à peu la misère coloniale.

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