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Destination Santé
13 décembre 2017, par
Une couveuse ultra-sophistiquée et au milieu, un bout de chou… « Une naissance prématurée est toujours un traumatisme pour les parents », décrit le Pr Pierre Kuhn [1], pédiatre néonatologiste au CHRU de Strasbourg. De nombreux progrès ont été réalisés ces dernières années au niveau de l’environnement hospitalier du bébé prématuré. Mais le principal facteur positif pour lui, reste « les parents ».
Un bébé est considéré comme « prématuré » s’il naît avant 37 semaines d’aménorrhée (SA). Autrement dit, avant le huitième mois de grossesse. Les spécialistes parlent de grande prématurité avant 32 semaines. Puis d’extrême prématurité si le nourrisson voit le jour avant 28 semaines. En France, la prématurité est passée de 5,9% des naissances en 1995 à 7,4% en 2010. Environ 60 000 enfants naissent chaque année avant 37 SA dont 12 000 avant 32 SA.
Pour l’expliquer, le Pr Kuhn avance « les manques en matière de prévention. Mais aussi différentes causes, qu’elles soient induites, en lien par exemple avec le nombre croissant de grossesses gémellaires qui augmentent le risque de prématurité. Ou consenties : les équipes obstétricales surveillent mieux les grossesses et par conséquent détectent mieux les pathologies susceptibles de faire poser l’indication d’un accouchement prématuré volontaire pour la santé de la mère ou de l’enfant ».
La durée de l’hospitalisation dépend du degré de prématurité. « L’objectif de la prise en charge est le suivi sans complications, qui permette un développement harmonieux de l’enfant », poursuit le médecin. Avant de préciser : « La sortie n’est pas qu’une question d’un poids à atteindre mais de compétences du bébé : sa capacité à respirer de façon autonome, à s’alimenter en tétant et à réguler sa température corporelle. Tout ceci survient généralement vers le terme normal de la grossesse, lorsqu’il pèse environ 2kg. Mais chaque cas est différent ».
De leur côté, les parents sont plus que de simples spectateurs d’une prise en charge qui va au-delà des soins purement techniques. « Dans la lignée des soins de développement centrés sur la famille, nous essayons d’adapter l’environnement hospitalier au bébé : moins de bruit et de lumière, de stimulations chaotiques, une meilleure coordination des soins pour respecter son sommeil et son rythme… » Le tout aux côtés des parents, devenus de « vrais partenaires de soins », en référence au peau-à-peau, à l’allaitement maternel et à toutes ces attentions qui créent du lien avec l’enfant.
Le Pr Kuhn insiste : « plus tôt nous incluons les parents dans le parcours hospitalier de bébé, plus vite ils intégreront les bons gestes et seront en confiance pour le retour à la maison ». Un retour où il convient de veiller particulièrement aux risques d’infections virales à l’origine de maladies comme la bronchiolite, que l’on peut prévenir avec des gestes simples comme le lavage de mains fréquent ou par des mesures spécifiques en fonction de la fragilité du bébé.
© Agence Destination Santé
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