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Hier dans le quartier de Fayard à Saint-André
7 mars 2024, par
La marche organisée hier à Saint-André a infligé un cinglant démenti à ceux qui veulent faire croire que les Réunionnais d’origine mahoraise ont importé dans notre pays une violence qui serait endémique à Mayotte.
Elle a rappelé un point commun aux peuples de l’océan Indien, et notamment à ceux originaires de l’aire culturelle swahilie : la culture de la paix, de la tolérance et le refus de la violence y sont endémiques.
Une des raisons de l’inquiétante progression de l’extrême droite à La Réunion est le racisme visant les Réunionnais originaires de notre région, notamment de Mayotte. Ces derniers sont souvent accusés d’être responsables de faits de violence, en particulier dans le quartier de Fayard à Saint-André. Par ailleurs, ils sont fréquemment jugés responsables de la pénurie d’emplois et de logements, alors que cette crise est créée par le système néo-colonial qui refuse le développement de La Réunion.
Ce phénomène donne lieu à des interprétations délirantes. C’est ce que rappelle la prise de position de l’ex-groupie de Michel Debré, Memona Hintermann. Cette dernière a affirmé dans un journal parisien que les Mahorais importent à La Réunion une violence endémique à Mayotte.
Hier, des Réunionnais d’origine mahoraise ont infligé un cinglant démenti à de tels propos. Ils ont organisé une marche contre les violences dans le quartier de Fayard. Ce sont les femmes qui étaient les plus nombreuses. Cela a rappelé que dans les sociétés de l’océan Indien, ce sont traditionnellement bien souvent les femmes qui sont les chefs de famille.
Cette marche avait le soutien du Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance et de la Mairie.
Lors de cet événement, un médiateur social a rappelé que 80 % des jeunes impliqués dans des faits de violence dans le quartier viennent d’ailleurs. Rappelons que depuis le début officiel de son peuplement voici plus de 350 ans, La Réunion était pendant plus de la moitié de cette période sous le régime de l’esclavage alors que la colonisation a été abolie seulement en 1946. Ces deux crimes contre l’humanité étaient fondés sur la violence. Le néo-colonialisme qui s’est mis en place depuis fait subir à la moitié de la population la violence de la précarité. Les causes de la violence à La Réunion découlent d’un système qui la génère, et pas des Réunionnais arrivés récemment des pays voisins.
La marche d’hier à Saint-André a rappelé un point commun aux peuples de l’océan Indien, et notamment à ceux originaires de l’aire culturelle swahilie : la culture de la paix, de la tolérance et le refus de la violence y sont endémiques.
M.M.
Source de l’illustration : journal télévisé de Réunion Première
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