
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
877 millions de dollars nécessaires selon OCHA
5 avril 2023
La situation humanitaire au Burkina Faso est plus préoccupante que jamais cette année, ont alerté mardi les agences humanitaires de l’ONU qui ont lancé leur Plan de réponse humanitaire 2023, avec un financement requis de 877 millions de dollars pour une aide prioritaire. Environ une personne sur 10, soit près de deux millions de personnes se sont déplacées à l’intérieur du pays à la date du 31 décembre 2022.
Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), les besoins des personnes affectées ont augmenté à la fois en termes de gravité et d’échelle géographique par rapport à 2022 au Burkina Faso.
Un Burkinabè sur 5, soit 4,7 millions de personnes ont besoin d’aide humanitaire. Environ une personne sur 10, soit près de deux million de personnes se sont déplacées à l’intérieur du pays à la date du 31 décembre 2022.
« La situation humanitaire au Burkina Faso en 2023 est plus préoccupante que jamais. Ce plan est caractérisé par une priorisation très stricte, ciblant 3,1 millions de femmes, hommes, et enfants qui éprouvent des besoins aigus et urgents, », a déclaré dans un communiqué Abdouraouf Gnon-Kondé, Coordonnateur humanitaire par intérim de l’ONU au Burkina Faso.
Près de 90.000 personnes se trouvent dans des conditions classées au niveau 5 « catastrophe » selon le cadre intersectoriel d’évaluation des besoins, c’est-à-dire le plus haut niveau du Cadre Intégré de la classification de la sécurité alimentaire (IPC). Selon OCHA, c’est la première fois depuis l’utilisation de ce cadre en 2019 que les conditions atteignent « un niveau aussi sérieux ».
« Rappelons-nous que la moitié de ceux en besoin d’aide humanitaire sont des enfants. Dans le respect des principes humanitaires, notre seul objectif est d’apporter une assistance aux populations civiles les plus vulnérables en fonction de leurs besoins partout où elles se retrouvent », a ajouté M. Gnon-Kondé.
Au regard des différentes situations de fragilité et des besoins croissants, la communauté humanitaire a décidé de prioriser ses interventions en 2023. Les agences ciblent 3,1 millions de personnes qui éprouvent « des besoins aigus et urgents dans 127 communes », surtout les personnes qui vivent dans des zones difficiles d’accès.
Sur le terrain, la crise sécuritaire favorise une réduction continue de l’accès humanitaire. Les affrontements entre les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les groupes armés, les incursions des individus armés et l’instauration des zones d’intérêt militaire impactent considérablement l’accès des humanitaires aux populations et l’accès de ces dernières aux services de base.
Cette situation cause une augmentation du nombre de déplacés internes et l’isolement de nouvelles localités dans les régions du Sahel, du Centre-Nord, de l’Est, du Nord et de la Boucle du Mouhoun. Au moins 60 incidents sécuritaires ont directement affecté des humanitaires au Burkina Faso en 2022.
Selon OCHA, cette tendance constatée depuis 2021 risque de se poursuivre et aura des effets directs sur l’accès humanitaire en 2023.
Pourtant en dépit des grandes difficultés liées à l’accès humanitaire et les contraintes financières, la communauté humanitaire a pu apporter son aide à plus de 2,2 millions de personnes en 2022, avec 338 millions de dollars en financements pour des activités de réponse humanitaire à travers le PRP 2022.
En 2023 pour la première fois, le gouvernement a développé un plan de réponse humanitaire national. Le Plan de réponse humanitaire 2023 est complémentaire à ce plan national, et une coordination continue entre les autorités et la communauté humanitaire, pour une fourniture efficace et efficiente de l’aide humanitaire au Burkina Faso.
Au cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge est revenu dans une note sur la période inflationniste 2021-2025 et ses effets sur le (…)
Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)
En visite à La Réunion, le président de la République a échangé avec le monde agricole, durement affecté par le cyclone Garance qui a suivi un (…)
Mézami l’ariv amwin dann mon éskolarité kotoiye bann marmaye néna bone tète. Mi rapèl inn téi konpran toute pli vite lé z’ote, téi rotien toute (…)
Selon le ministre de la Santé, Yannick Neuder, "autour de 120.000" personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie (…)
« Ça fait plus de quinze ans que la fonction publique est au pain sec et à l’eau » a estimé le président de la fédération services publics de la (…)
Mézami dopi somenn passé i anparl bonpé bann péshèr artizanal pars lo ministress responsab de sa lété d’passaz shé nou é bien antandi téi i pé pa (…)
« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya (…)
Kossa i lé sa d’apré zot ? Oussa i trouv in n’afèr konmsa ? Fransh vérité sa sé in n’afèr i roprézante bien in fèye vakoa. Zot i trouv pa ?Avèk in (…)
Le Premier président de la Cour des comptes, a menacé mercredi de refuser de certifier les comptes de l’État. « Les réserves formulées par la Cour (…)
Le président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a mit en garde contre des prévisions trop (…)