Demain à 18 heures au Port

Conférence sur les Chagos : des « Palestiniens » de l’océan Indien

2 novembre 2010

C’est demain qu’aura lieu la première des trois conférences du professeur André Oraison sur les Chagos. Rendez-vous à 18h à la médiathèque du Port.

La conférence du professeur des Universités André Oraison sur le thème "Les habitants des Chagos : des « Palestiniens » de l’océan Indien" se tiendra bien le mercredi 3 novembre à 18 heures à la médiathèque Benoîte Boulard du Port. Vous y êtes cordialement invités. Cette conférence est l’occasion de marquer notre soutien actif à la lutte des Chagossiens, autour de leur dirigeant Olivier Bancoult, pour obtenir le droit au retour dans leurs îles natales.
Cette conférence sera suivie de deux autres conférences, l’une à Saint-Pierre (le mardi 30 novembre, au Centre culturel Lucet Langenier, à 18h15), l’autre à Saint-Denis (date et lieu restant à fixer en janvier ou février 2011).


Résumé de la conférence intitulée "Les habitants des Chagos : des « Palestiniens » de l’océan Indien"

L’histoire tragique des Chagossiens est celle d’un petit peuple de l’océan Indien dont les droits les plus élémentaires ont été sacrifiés sur l’autel des intérêts des Occidentaux, au nom de la raison d’État. Pour permettre la création d’une importante base militaire américaine à Diego Garcia, l’île principale des îles Chagos, les Britanniques ont été amenés — à l’initiative des États-Unis — à “déplacer” par la ruse et pour finir par la force tous les habitants de cet archipel. Ces derniers ont été « évacués » entre 1967 et 1973 avec le minimum de publicité des îles Diego Garcia, Peros Banhos et Salomon, et dirigés, pour la plupart, vers Maurice avec la complicité des autorités politiques locales. Ainsi, après avoir été victimes d’une première déportation réalisée par des Français au XVIIIème siècle pour des raisons économiques dans le sens Mascareignes-Chagos, les Chagossiens sont de nouveau victimes, deux siècles plus tard, d’une deuxième déportation réalisée cette fois-ci par les Britanniques pour des raisons stratégiques dans le sens inverse Chagos-Mascareignes. Beaucoup parmi eux sont déjà morts en exil dans les bidonvilles des capitales mauricienne et seychelloise, et parmi les survivants nés aux Chagos, combien peuvent espérer revoir les lieux de leur enfance avant de mourir ? Il est bien difficile de répondre à un tel questionnement. Mais pour les Chagossiens, « l’espoir au cœur humain est toujours vivace » et il reste une dernière carte importante à jouer sur le plan juridique, puisque l’affaire des exilés des Chagos doit encore être examinée par la Cour européenne des droits de l’Homme dans le cadre du Conseil de l’Europe.

Chagos

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