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Arrivée d’un navire de pêche battant pavillon sri-lankais au Port à La Réunion
8 décembre 2023, par
Un bateau en provenance du Sri Lanka est arrivé hier au Port. Cette nouvelle arrivée de passagers sans visa montre que le message de répression adressées par les autorités de l’immigration à La Réunion ne passe pas au Sri Lanka.
Tant que les conditions de l’émigration seront réunies dans ce pays, alors des bateaux de réfugiés vogueront vers La Réunion. Les autorités de l’immigration à La Réunion décideront-elles de soutenir l’expulsion de toutes ces personnes qui prennent le risque d’une traversée de plusieurs semaines pour une vie meilleure ?
Tout comme les autres îles de cet océan, La Réunion sera sans doute confrontée à l’accueil de réfugiés du climat. Seront-ils traités comme les réfugiés du Sri Lanka ?
Les conditions d’accueil offertes par l’Union européenne, et donc à La Réunion, aux réfugiés venus d’Ukraine montre qu’il est possible d’agir autrement.
Un communiqué de la Préfecture de La Réunion annonce l’arrivée, hier au Port, d’un bateau en provenance du Sri Lanka. Il transportait 7 personnes :
« L’embarcation immatriculée IMULA 0813 KLT et portant le nom de « MALITHA PUTHA » est arrivée au Grand port maritime de La Réunion ce jeudi 7 décembre 2023 à 12h37.
Les 7 passagers, des hommes majeurs, sont actuellement pris en charge par les services de l’État pour leur bilan sanitaire et leur placement en zone d’attente. Il n’y a ni malade, ni blessé.
En cas de demande d’asile, comme le prévoit la procédure ils feront l’objet d’entretiens avec l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) pour statuer sur leur admission au séjour.
Pendant cette période, l’ensemble de ces personnes seront prises en charge, en matière d’hébergement et sur le plan sanitaire, par les services de l’État, sous le contrôle d’un juge. »
Jusqu’ici, les passagers de ce type de bateau en provenance du Sri Lanka étaient tous des réfugiés. Ils venaient chercher asile chez un peuple frère de l’océan Indien, mais ce ne sont pas les Réunionnais qui fixent les règles d’entrée à La Réunion. La demande d’asile est gérée par l’administration de l’État et la justice selon des lois et règlements qui ont été élaborés à Paris. La décision est appliquée par les agents de l’État. C’est ce que rappellent plusieurs affrètements d’avion de ligne par l’État pour expulser des réfugiés Sri-Lankais vers le pays qu’ils fuyaient.
Il y a fort à parier que les passagers du bateau n’ont pas de visa pour entrer à La Réunion. Ils seront donc traités comme des personnes en situation irrégulière, susceptibles d’être retenus prisonniers en attendant une expulsion possible.
A ce jour, une grande proportion de ces réfugiés du Sri Lanka a été expulsée. Pour l’État, il s’agit de faire passer le message aux potentiels réfugiés sri-lankais qu’ils ne sont pas les bienvenus à La Réunion. Le but est d’espérer voir stopper ce nouveau flux de migration qui touche notre île. Il est pourtant bien marginal, par rapport aux milliers de personnes venues d’Europe qui s’installent chaque année à La Réunion. Mais à la différence des Sri-Lankais, ces candidats à la migration à La Réunion sont des citoyens de l’Union européenne. Une simple carte d’identité suffit pour entrer à La Réunion, pas besoin de visa comme c’est la règle pour les habitants des pays voisins de La Réunion. Les motivations d’arrivée à La Réunion sont souvent d’ordre économique.
Pour les Sri-Lankais, l’émigration vers notre île est le moyen d’espérer vivre dans la sécurité et la dignité. Le Sri Lanka a été touché par une grave crise économique et politique. La pauvreté a fortement augmenté, et il est difficile pour beaucoup de se nourrir correctement. Ils ne sont au maximum que quelques dizaines, mais ils risquent l’expulsion et donc le retour forcé au Sri Lanka.
Cette nouvelle arrivée hier au Port montre que ce message de répression à l’égard des réfugiés ne passe pas au Sri Lanka. Tant que les conditions de l’émigration seront réunies dans ce pays, alors des bateaux de réfugiés vogueront vers La Réunion. Les autorités responsables de l’immigration à La Réunion décideront-elles de soutenir l’expulsion de toutes ces personnes qui prennent le risque d’une traversée de plusieurs semaines pour une vie meilleure ?
Avec l’accélération de la crise climatique, de nouveaux flux de migration risquent de surgir dans l’océan Indien. Des régions d’Asie et d’Afrique ne seront plus habitables en raison de la chaleur et de l’humidité, l’eau commence déjà à manquer dans plusieurs pays autour de La Réunion. Notre île fait partie de l’océan Indien, une région du monde parcourue d’importants courants migratoires depuis plusieurs milliers d’années. Tout comme les autres îles de cet océan, elle sera sans doute confrontée à l’accueil de réfugiés du climat. Seront-ils traités comme les réfugiés du Sri Lanka ?
Les conditions d’accueil offertes par l’Union européenne, et donc à La Réunion, aux réfugiés venus d’Ukraine montre qu’il est possible d’agir autrement. Ces derniers bénéficient d’un droit au séjour immédiat, avec possibilité d’accéder à un travail et à un logement. Pourquoi tous les réfugiés entrant à La Réunion n’ont-ils pas les droits des réfugiés venus d’Ukraine ?
M.M.
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