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Un projet d’étude du gouvernement britannique sur le retour du peuple chagossien dans son pays
15 juillet 2013
Georges Gauvin, président du Comité Solidarité Chagos La Réunion, nous a fait parvenir un article paru il y a quelques jours dans la presse mauricienne sur une étude de faisabilité annoncée par Londres sur le retour des Chagossiens dans leur pays. Dans cet article, Olivier Bancoult, président du Groupe Réfugiés Chagos, déclare notamment : « Nous devons être vigilants face à cette manœuvre ». Et il explique pourquoi. Ses explications doivent encourager les Réunionnais et tous les citoyens du monde défenseurs des droits de l’Homme à renforcer leur solidarité avec ces déportés de notre région, que l’on appelle souvent ’les Palestiniens de l’océan Indien’. Voici de larges extraits de cet article, avec des intertitres de ’Témoignages’.
Des officiers du Ministère britannique des Affaires étrangères rencontreront les membres de la communauté chagossienne vivant à Maurice, aux Seychelles et au Royaume-Uni. Cela dans le cadre d’une étude de faisabilité pour examiner les implications d’un éventuel retour des Chagossiens sur leurs îles natales.
Toutefois, la communauté chagossienne à Maurice se veut prudente, car ce n’est pas la première fois que le gouvernement britannique se sert d’une telle manœuvre.
C’est le 9 juillet dernier au Parlement que le sous-secrétaire d’État britannique des Affaires étrangères, Mark Simmonds, a annoncé cette étude, qui comprend les aspects pratiques, légaux, financiers et environnementaux. Selon lui, l’actuel gouvernement britannique « regrette » la façon dont le relogement sur le territoire britannique de l’océan Indien a été fait dans les années 1960-1970. Il ajoute qu’il s’agit d’une « erreur » et que c’est pour cela que « des compensations ont été payées ».
La carte de la vigilance
Toutefois, la communauté chagossienne à Maurice joue la carte de la vigilance. Olivier Bancoult, leader du Groupe Réfugiés Chagos, revient en arrière pour démontrer que « ce n’est pas la première fois » que le gouvernement britannique vient avec la proposition d’une telle étude. Olivier Bancoult rappelle qu’en novembre 2000, la Haute Cour de Londres avait jugé que les Chagossiens avaient été « victimes d’une injustice ». Renversant ainsi l’argument de défense du gouvernement britannique à l’effet que les Chagossiens n’étaient que des « travailleurs contractuels » aux Chagos.
« À l’époque, Robin Cook avait soutenu que le gouvernement britannique ne ferait pas appel et qu’une étude de faisabilité serait effectuée concernant le relogement des Chagossiens sur les îles Peros Banhos et Salomon. Des consultants indépendants avaient conclu qu’il n’y a pas de problème au retour des Chagossiens, alors que le gouvernement britannique avait maintenu que les îles pourraient être submergées et qu’il y aurait un manque d’eau potable », soutient Olivier Bancoult. Par la suite, il y a eu les démarches des autorités britanniques à travers un "Order in Council" pour que les natifs des Chagos ne puissent retourner sur leurs îles. Entre-temps, le projet de "Marine Protected Area" a aussi été mis en avant.
« Les États-Unis sont toujours contre ce retour »
Mais, plus récemment, le mois dernier, explique Olivier Bancoult, deux représentants du "Foreign Office" de Londres étaient à Maurice. Ils ont rencontré quelque 300 membres de la communauté au sujet d’un retour dans leurs îles.
Selon Olivier Bancoult, les Chagossiens ont « réitéré leur désir de retrouver leurs îles. Nous leur avons posé deux questions. Primo, pourquoi une telle générosité subitement ? Secundo, est-ce que les Britanniques ont consulté les Américains qui étaient contre notre retour aux Chagos ? La réponse à cette question, c’est que les États-Unis sont toujours contre ce retour ».
Olivier Bancoult se demande ainsi si le gouvernement britannique ne tirera pas avantage de cette situation en prétendant qu’il n’est pas contre le retour des Chagossiens et que ce sont les États-Unis qui s’y opposent.
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