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Déportation du peuple chagossien vers l’île Maurice
9 septembre 2011, par
Le Comité Solidarité Chagos a reçu hier pour une unique conférence à la médiathèque Benoîte Boulard du Port Jean-Claude de l’Estrac, personnalité mauricienne venue présenter son livre ’L’an prochain à Diego Garcia’.
L’ouvrage sorti récemment et disponible à la librairie “L’Echappée Belle” à Saint-Denis retrace à partir de documents officiels, désormais déclassifiés par l’Administration, comment les États-Unis et la Grande-Bretagne ont manœuvré pour vider les îles Chagos de leur population, afin d’implanter à Diego Garcia la deuxième plus grande base militaire américaine au monde et ainsi contrôler l’entrée et la sortie de l’océan Indien.
Jean-Claude de l’Estrac a été journaliste, député et ministre à l’île Maurice. Passionné par l’histoire de l’océan Indien, il est l’auteur de plusieurs ouvrages. Actuellement président du Conseil d’administration du groupe de presse “La Sentinelle”, il a été fait Chevalier de l’Ordre du mérite par Madagascar et Officier de la Légion d’honneur par la France.
Il a trouvé dans les archives de Kew en Grande-Bretagne et à la bibliothèque du Congrès américain des centaines de documents officiels désormais déclassifiés qui jettent un éclairage nouveau sur cette horrible histoire de violation des droits humains.
A travers ces documents, il retrace l’histoire de la déportation du peuple chagossien vers l’île Maurice. Descendants d’esclaves malgaches et africains, les Chagossiens étaient installés dans l’archipel depuis le 18ème siècle. Cependant, lors de la cession de leurs îles par les Anglais, leur présence a été tout simplement niée, car il était plus facile de céder des terres uniquement peuplées par des mouettes. Le livre raconte les machinations de ces deux gouvernements face auxquelles le peuple simple des Chagos n’a rien pu faire. 5.000 personnes, dont un millier d’adultes, furent alors exilées vers l’île Maurice dans des conditions épouvantables. Les Chagossiens se battent depuis pour un retour sur leurs îles. Malgré de nombreux recours aux tribunaux (en Grande-Bretagne et à la Cour européenne des Droits de l’Homme), la situation reste pour l’instant en leur défaveur.
"L’an prochain à Diego Garcia" montre également le rôle peu glorieux des autorités mauriciennes, jadis administratrices des îles et qui acceptèrent le démembrement de leur territoire pour la somme de trois millions de livres sterling. Depuis, les gouvernements successifs revendiquent régulièrement la souveraineté mauricienne sur l’archipel.
Pour le Comité Solidarité Chagos, cette histoire de souveraineté n’est pas une priorité. Tout d’abord, nous voulons retourner vivre sur nos îles, explique Olivier Bancoult, président du Comité, après nous réglerons ces problèmes.
L’histoire des Chagos est complexe, le livre de Jean-Claude de l’Estrac jette un éclairage nouveau sur ce peuple qui a perdu ses terres au profit d’une grande puissance. Il souligne une fois de plus à quel point les Chagossiens sont victimes d’un crime contre l’humanité. Pour M. de l’Estrac, si une solution doit être trouvée, elle sera politique. Ce drame ne doit pas être oublié.
CF
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