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10 février 2024
De nombreux enfants sont contraints de travailler dans des mines pour faire fonctionner les voitures électriques vendues notamment en Occident et à La Réunion, particulièrement en République démocratique du Congo. La lutte contre ce travail des enfants est une priorité des pouvoirs publics.
Un projet de la Banque africaine de développement a contribué à sortir de nombreux enfants congolais des mines artisanales d’exploitation de cobalt pour qu’ils aillent à l’école. Des milliers de jeunes plus âgés sont sortis des mines pour travailler dans l’agriculture afin de nourrir leur pays, et arrêter ainsi d’enrichir les actionnaires de l’industrie automobile au détriment de leur avenir.
Lancé en 2019 en République démocratique du Congo, le Projet d’appui au bien-être alternatif des enfants et jeunes dans les mines de cobalt arrive quasiment au terme de sa mise en œuvre prévue en décembre 2024. Financé à hauteur de 78 millions de dollars américains par le Fonds africain de développement et la Facilité d’appui à la transition, le projet a contribué à sortir de nombreux enfants congolais des mines artisanales d’exploitation de cobalt et à reconvertir des milliers de jeunes à l’agriculture.
Dans son Rapport sur l’état d’exécution et sur les résultats du projet, publié le 26 janvier 2024, la Banque africaine de développement souligne que 9 016 enfants (46,20 % de filles) ont été sortis des mines et 3 235 jeunes (sur un objectif initial de 6 250) ont été reconvertis dans l’agriculture. Le projet a aussi permis de ramener sur les bancs de l’école, une première vague de 2 425 garçons et 2 044 filles pour leur fournir une meilleure éducation.
Raymond Eyoh Besong, responsable du projet à la Banque, s’exprime ici sur les résultats de ce projet. Selon lui, l’objectif de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations dans les provinces du Lualaba et du Haut-Katanga et à l’installation d’une chaîne responsable d’approvisionnement du minerai de cobalt en République démocratique du Congo sera « bel et bien atteint ».
Sortir des enfants des sites miniers n’est pas toujours un pari gagné d’avance, mais le projet y est parvenu. Comment vous y êtes-vous pris ?
Le rapport d’évaluation du projet a fait, en amont, une radiographie complète pour identifier les causes profondes de la présence des enfants dans les mines et sites miniers artisanaux. Ces causes sont principalement la pauvreté des ménages et l’insuffisance ou l’absence des infrastructures sociales de base. Ainsi, la stratégie d’intervention adoptée par le projet s’est étalée à résoudre les deux principales causes. Cette stratégie, de manière inclusive, a impliqué toutes les parties prenantes de la zone du projet qui luttent contre le travail des enfants : autorités politico-administratives, la société civile, le secteur privé, etc.
Certains enfants sont passés des mines aux salles de classe. Comment êtes-vous parvenus à les faire retourner à l’école et comment s’est passée leur adaptation ?
L’approche holistique du projet combinant la réinsertion sociale des enfants (scolaire, nutritionnelle, sanitaire, psychologique et enregistrement à l’état-civil) et la reconversion socioéconomique de leurs parents dans l’agrobusiness ainsi que la sensibilisation et le paquet d’activités prévues depuis l’évaluation du projet en passant par l’identification des bénéficiaires directs, sont les incitateurs majeurs qui ont encouragé les enfants à retourner à l’école et les parents à les y maintenir.
L’implantation des Centres de promotion de l’entrepreneuriat des jeunes en agrobusiness a convaincu les leaders locaux, les communautés elles-mêmes, les parents des enfants identifiés de l’effectivité, de la durabilité et de l’appropriation du projet tout en les rassurant de la capacité des parents à poursuivre la prise en charge sociale de leurs enfants après le projet.
À travers la sensibilisation continue, le Projet d’appui au bien-être alternatif des enfants et jeunes dans les mines de cobalt arrive (PABEA-Cobalt) a toujours rappelé aux enfants que leur place n’est pas dans les mines mais plutôt à l’école. La distribution des kits scolaires (sacs, cahiers, uniformes, chaussures, etc.), trousses d’hygiène et le paiement des frais scolaires ont facilité le fait que ces enfants bénéficiaires se sentent dans les mêmes conditions que les autres élèves, et puissent aisément s’intégrer et s’adapter sans complexe aux groupes d’enfants.
Près de la moitié des jeunes ciblés pour une reconversion dans l’agriculture sont effectivement retournés à la terre. Pourquoi un tel engouement des jeunes ?
Cet engouement s’explique par le fait que ces jeunes sont conscients que l’exploitation artisanale, dans les conditions où ils la font, est un travail à haut risque (maladies respiratoires, maladies de la peau, les accidents mortels dus aux éboulements, etc.). En leur présentant l’agrobusiness comme secteur alternatif aux mines, ils ont manifesté le désir d’être reconvertis dans le secteur agricole. Ce désir a été aussi généré par le fait qu’ils ont vu sortir de terre des infrastructures agricoles destinées à les accompagner dans cette reconversion.
Le rapport d’évaluation de la Banque suggère une prolongation de la mise en œuvre du projet. Quels sont les dernières activités à réaliser ?
Il nous reste la construction et la mise en service des centres de formation professionnelle en métiers agricoles, en artisanat minier et en coupe et couture et autres ; ainsi que l’accompagnement effectif des coopératives agricoles créées dans leurs activités de production économique dans l’agrobusiness.
Le rapport d’évaluation relève également une communication active sur ce projet. Comment cela a-t-il pu faciliter vos actions auprès des publics cibles ?
Le PABEA-Cobalt a élaboré sa stratégie de communication et son plan stratégique de communication et de sensibilisation pour une adhésion au bien-être alternatif. Pour la mise en œuvre de cette stratégie et de ce plan, le projet a utilisé tous les canaux de communication à savoir les radios communautaires, les porte-à — porte, les réseaux sociaux, les focus groupes, les médias classiques nationaux et locaux (radios, télés, journaux, affiches, les visuels, etc.)
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