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Retour sur un crime de déportation couvert par les plus hautes autorités de l’État
11 avril 2023, par
À l’occasion de la venue sur l’île de 47 Réunionnais victimes voici plusieurs décennies d’une traite d’êtres humains en bande organisée initiée par Michel Debré, la Section PCR du Port rappelle que ce crime de déportation s’inscrivait dans une politique de répression coloniale qui visait notamment à interdire aux Réunionnais de voter pour leur Parti communiste.
« 47 Réunionnais.es dits de la Creuse sont arrivé.es dans notre Île ce vendredi 7 avril 2023, certain.es de retour pour la première fois depuis 40 ans.
On a pu voir des interviews de femmes et d’hommes marquées de douleur et de colère, de dignité et de bonheur aussi de se retrouver dans leur île natale. Ces témoignages sont poignants et constituent une condamnation sans appel de ce que l’on peut appeler un crime politique.
C’est effectivement un plan coordonné qui a été mis en œuvre par le pouvoir de l’époque sur l’instigation de Michel Debré et relayé sur le terrain par des préfets comme Jean Perreau-Pradier et toute la Droite locale Parmi les mesures prises dans le contexte des années 1960, marqué par un puissant mouvement autonomiste, on peut citer sans être exhaustif :
— Utilisation massive par le planning familial du depo-provera, un moyen contraceptif pourtant interdit dans la plupart des pays développés.
— Organisation d’une politique forcenée d’émigration avec le BUMIDOM, objectif : faire partir de La Réunion 10.000 jeunes, filles et garçons, chaque année.
— Ordonnance Debré du 15 octobre 1960 qui permettait au pouvoir d’exiler en France tout fonctionnaire “susceptible de troubler l’ordre public” dans les DOM.
— Enlèvement des enfants des familles pauvres pour aller “peupler certaines régions de l’Hexagone” et en premier lieu la Creuse.
— Répression tous azimuts contre les forces progressistes qui s’opposaient au pouvoir et tout particulièrement les communistes.
— Fraudes électorales généralisées pour empêcher une expression libre des Réunionnais.es.
Le pouvoir en place avait le cauchemar de tout changement à La Réunion avec le Parti communiste et pour lui la seule cause de nos problèmes était le surpeuplement de l’Île. Il a tout fait pour réduire la population et il n’a reculé devant aucune violence contre la population réunionnaise.
Les enfants dits de la Creuse sont des victimes innocentes des crimes perpétrés par le pouvoir colonial. Aujourd’hui, ils essaient de se reconstruire et ils méritent notre respect et tout notre soutien. »
Section PCR Le Port
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11 avril 2023, 12:19, par Maillot Joseph Luçay
La cour pénale internationale considère aujourd’hui la déportation des enfants ukrainiens par les russes comme un crime de guerre et un crime contre l’humanité et c’est en partie pour cette raison qu’elle a lancé un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine .
Ce qui est valable pour les russes est valable aussi pour nous devant nos institutions françaises mais aussi devant les institutions internationales . Les crimes contre l’humanité sont imprescriptibles et il n’est peut être pas trop tard pour saisir la justice française ou la justice internationale ou les deux à la fois pour demander la reconnaissance de cette déportation des enfants réunionnais vers la métropole comme un acte criminel par rapport à notre droit mais aussi par rapport au droit international et notamment par rapport à la déclaration universelle des droit de l’homme de homme qui est annexée à notre constitution et qui contient des dispositions qui obligent trous les signataires à assurer la protection des enfants.
Les personnes responsables pénalement de ces crimes sont peut être toutes décédées et ne pourront pas être condamnées pénalement , mais les administrations qui sont responsables civilement des conséquences de leurs actes pourraient être condamnées à indemniser les personnes concernées .
Ne devriez Vous pas aller jusqu’au bout de votre démarche et vérifier s’il est encore possible de saisir la justice pour ce crime que vous dénoncez après plus de 60 ans ?
11 avril 2023, 13:22, par Maillot Joseph Luçay
Vous dénoncez une traite d’enfants en bande organisée qui s’est déroulée pendant les années 1960 dans notre département et qui a concerné de nombreux enfants réunionnais qui ont été déportés en métropole et notamment dans le département de la Creuse .
Vous avez tout à fait raison de dénoncer ces faits qui sont interdits par l’article 26 de déclaration universelle des droits de l’homme signée par la France en 1948 et par la déclaration universelle des droits des enfants dans ses articles 9 et 10 ,qui a également été signée par la France en 1959.
Cette traite des enfants réunionnais peut être considérée à mon avis comme un crime contre l’humanité imprescriptible et pourrait à ce titre être encore déférée devant la justice pénale nationale ou internationale si on dispose encore des moyens de preuves incontestables .