
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Sommet humanitaire mondial
25 mai 2016
« Quand les personnes déplacées sont arrivées, elles étaient si nombreuses ! », s’est souvenue Aishatu Margima, 59 ans, une infirmière à la retraite de l’Etat d’Adamawa, dans le nord-est du Nigéria.
En pleine insurrection de Boko Haram dans la région, Mme Margima a vu arriver un jour chez elle, dans la ville de Yola, une cinquantaine de personnes déplacées, en majorité des femmes et des enfants ayant fui les atrocités commises par le groupe extrémiste.
« Ils ont frappé à ma porte. Ils étaient en si mauvais état que je ne pouvais pas les renvoyer. Parce que cela peut arriver à n’importe qui », a déclaré Mme Margima dans un entretien avec le Centre d’actualités de l’ONU, au second jour du Sommet humanitaire mondial, à Istanbul.
Ces dizaines de personnes déplacées sont ensuite restées chez Mme Margima pendant sept mois. « Ça a été dur », a-t-elle confié. « Mais avec mes maigres ressources et le soutien de mes voisins, nous y sommes arrivés ».
Les personnes déplacées dormaient et mangeaient tous les jours chez Mme Margima, qui leur achetait des vêtements et des médicaments, lorsque ces derniers n’étaient pas disponibles dans le centre de santé le plus proche.
Après sept mois, les personnes déplacées sont retournées dans leur communauté ou sont allées s’abriter ailleurs, en lieu sûr.
« Pour la plupart d’entre eux, je sais où ils sont, car ils m’appellent par téléphone tout le temps pour me remercier », a-t-elle dit. De manière générale, si beaucoup de personnes s’étaient réfugiées dans des camps pour déplacés dans le nord-est du Nigéria, il y en avait encore plus au sein des communautés d’accueil, a-t-elle expliqué.
Selon l’organisation humanitaire Oxfam, 92% des deux millions de personnes déplacées par les violences au Nigéria ont trouvé refuge dans des communautés d’accueil comme celle de Mme Margima, à Yola.
Mme Margima s’est rendue au Sommet d’Istanbul à l’invitation d’Oxfam, avec laquelle elle travaille régulièrement au Nigéria, notamment sur des projets de promotion de l’égalité entre les sexes et de lutte contre les violences sexuelles à l’encontre des femmes et personnes déplacées dans la région. De cet évènement, elle espère qu’il permettra d’apporter davantage de soutien et de ressources aux personnes déplacées par Boko Haram, afin qu’elles puissent soutenir leurs familles.
Au cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge est revenu dans une note sur la période inflationniste 2021-2025 et ses effets sur le (…)
Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)
En visite à La Réunion, le président de la République a échangé avec le monde agricole, durement affecté par le cyclone Garance qui a suivi un (…)
Mézami l’ariv amwin dann mon éskolarité kotoiye bann marmaye néna bone tète. Mi rapèl inn téi konpran toute pli vite lé z’ote, téi rotien toute (…)
Selon le ministre de la Santé, Yannick Neuder, "autour de 120.000" personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie (…)
« Ça fait plus de quinze ans que la fonction publique est au pain sec et à l’eau » a estimé le président de la fédération services publics de la (…)
Mézami dopi somenn passé i anparl bonpé bann péshèr artizanal pars lo ministress responsab de sa lété d’passaz shé nou é bien antandi téi i pé pa (…)
« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya (…)
Kossa i lé sa d’apré zot ? Oussa i trouv in n’afèr konmsa ? Fransh vérité sa sé in n’afèr i roprézante bien in fèye vakoa. Zot i trouv pa ?Avèk in (…)
Le Premier président de la Cour des comptes, a menacé mercredi de refuser de certifier les comptes de l’État. « Les réserves formulées par la Cour (…)
Le président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a mit en garde contre des prévisions trop (…)