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Nouvelle illustration d’un système à revoir
6 avril 2024, par
Le montant des loyers dans le parc social à La Réunion ne permet pas à des retraités ayant de faibles revenus d’obtenir un logement. C’est le cas notamment à la résidence pour personnes âgées Pierre Hibon aux Avirons où des retraités ayant le minimum vieillesse ou légèrement au-dessus ne peuvent y accéder. Ils sont pourtant normalement le public prioritaire, car la mission du logement social est de fournir un logement décent à un loyer correspondant à la capacité contributive des plus démunis.
A La Réunion, l’intégration à la France et l’importation de la société de consommation ont modifié des traditions familiales. Les enfants s’occupaient auparavant toujours de leurs parents quand ils étaient âgés, comme dans tous les pays voisins. C’est un juste retour des choses car les parents s’occupent des enfants quand ils sont jeunes. Mais les personnes âgées sont de plus en plus délaissées. L’importation d’un habitat européen favorise cette tendance. La cour regroupant plusieurs familles est remplacée par des immeubles et des lotissements de maisons individuelles où les voisins ne se connaissent plus comme avant. La solidarité s’est affaiblie.
Une personne âgée délaissée ne souhaite pas aller forcément aller dans un EPHAD, dont la fonction est la même que l’hospice naguère : constituer la dernière demeure avant le cimetière.
Des logements adaptés sont donc commercialisés, afin que des personnes âgées puissent continuer à vivre en dehors d’une structure médicalisée.
Or à La Réunion, le niveau de vie des retraités est moins élevé qu’en France. Des résidences pour personnes âgées faisant partie du parc HLM par convention sont donc créées. HLM veut normalement dire loyer accessible à une personne percevant de faibles revenus. Mais comme dans le parc social en général à La Réunion, des loyers trop élevés empêche des personnes éligibles de bénéficier de ce type de logement.
Par exemple aux Avirons, la Résidence pour personnes âgées Pierre Hibon est gérée par la SIDR, un bailleur social.
Elle propose des logements aux loyer mensuels, incluant les charges, compris entre 411 euros et 492 euros. L’usage veut que le loyer charges comprises ne dépassent pas 30 % des revenus. Cela signifie au moins 1233 euros de revenus mensuels dans ce cas. C’est une somme considérable pour un foyer de retraités à La Réunion, où 23 % des ménages pauvres sont des retraités. En raison du chômage de masse présent depuis 50 ans à La Réunion, de nombreux travailleurs ne peuvent justifier d’une durée suffisante de cotisation pour avoir droit à une retraite supérieure au RSA. Ils font donc le choix de demander l’ASPA, l’ex-minimum vieillesse, pour compléter leur pension jusqu’à 1012 euros par mois pour une personne seule, et 1571 euros par mois pour un couple.
Avoir un revenu égal ou légèrement supérieur à l’ASPA ne permet donc pas de louer un logement dans une résidence pour personnes âgées gérée par un bailleur social comme la résidence Pierre Hibon.
C’est un comble si on considère que le rôle du logement social est de fournir un logement décent pour les familles qui ont de faibles revenus.
La tendance du délaissement des personnes âgées par leurs enfants risquera de s’amplifier avec le vieillissement de la population, si la société réunionnaise continue à converger avec l’Occident. Quel avenir pour les personnes âgées qui ont droit à un logement social adapté mais qui en sont exclues pour des raisons financières ?
M.M.
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