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La France n’a pas réussi à faire respecter un droit élémentaire
13 avril 2019, par
Une intervention de la CNL hier a de nouveau mis le doigt sur un des principaux problèmes non résolus à La Réunion : le droit à un logement digne.
Des personnes âgées vivant dans un appartement touché par des infiltrations d’eau, c’est cette situation vécue par de nombreux Réunionnais qu’a pointée hier la Confédération nationale du logement. Fait aggravant : plusieurs des appartements ont été réhabilités et les locataires ont donc subi une forte augmentation du montant du loyer, ce dernier ayant même doublé.
Ceci rappelle qu’outre le déficit en construction, une partie du parc des logements sociaux est touché par l’insalubrité. La réhabilitation de ces milliers de logements est un autre grand chantier qui reste à accomplir.
Cela fait pourtant plus de 73 ans que La Réunion n’est plus une colonie, et que ses citoyens ont sur le papier les mêmes droits qu’en France. Le logement est une prérogative de l’État. Cela signifie qu’en 73 ans, le pays actuellement classé au 6e rang en termes de richesses au monde a été incapable de régler la question du mal-logement dans une île peuplée par moins de 900.000 habitants actuellement.
Or la situation de la France n’est plus celle des Trente glorieuses. Ce pays est désormais loin du plein emploi. La priorité de ses dirigeants n’est plus la réduction des inégalités, mais leur accroissement comme le soulignent les dispositions qui permettent aux plus riches de payer moins d’impôts. Ce déficit voulu de recettes est payé par les plus pauvres, proportionnellement bien plus taxés et qui voient la dégradation des services publics faute de moyens humains et matériels.
Rappelons qu’en 2015, un Premier ministre était venu à La Réunion pour lancer le Plan logement outre-mer. 4 ans plus tard, force est de constater que les problèmes posés restent les mêmes et s’accentuent avec le temps. Car outre le manque de logements, se pose celui de la nécessaire réhabilitation de ceux construits voici quelques décennies. À cela s’ajoute une constante : le montant des loyers trop élevés pour la capacité contributive des locataires. Ceci oblige à un recours massif à une aide publique, les allocations logements, pour permettre à des bailleurs de maintenir le prix élevé des loyers.
Plus de 25000 familles en attente d’un logement social, des milliers d’appartements qui doivent être réhabilités, des logements à produire pour 150.000 habitants supplémentaires au cours des 15 prochaines années : ce sont les données d’un problème qui s’aggrave et que Paris n’a jamais pu résoudre.
Ceci souligne que dans ce domaine comme dans celui de l’emploi, la faillite de plus de 70 ans de direction parisienne est établie. La prise de contrôle des plus importantes sociétés de HLM par des groupes extérieurs interroge. En effet, les bailleurs sociaux ne sont plus que des filiales d’entreprises dont le centre d’intérêt n’est pas La Réunion. Quelle est alors l’influence des Réunionnais dans les décisions stratégiques de ces groupes ?
Partant de ce constat, n’est-il pas temps pour les Réunionnais de proposer eux-mêmes des solutions dans le domaine du logement, et de les mettre en œuvre ?
Pourquoi ne pas imaginer un appel d’offres international afin de trouver dans le monde l’expertise nécessaire pour mobiliser les entreprises réunionnaises dans le but de résorber le déficit en logement et de relever le défi de la réhabilitation de ceux qui sont dégradés par le temps ?
Au même titre que l’emploi, le logement est aussi une question de responsabilité. Devant le résultat des politiques menées depuis plus de 70 ans, il est temps pour les Réunionnais de se prendre en main.
M.M.
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