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Rapport annuel de la Fondation Abbé Pierre
3 juin 2021, par
Les 100.000 personnes mal-logées et les 18.000 habitats insalubres soulignés par le rapport annuel de la Fondation Abbé Pierre ne sont pas un phénomène nouveau. Ils sont la conséquence d’un système dénommé « départementalisation ». Comme sur d’autres sujets, il appartient aux Réunionnais de prendre leurs responsabilités pour changer un système qui ne peut pas résoudre la crise du logement à La Réunion.
La Fondation Abbé Pierre a présenté hier son rapport annuel sur le mal-logement à La Réunion. Voici ses principales conclusions résumées dans un communiqué :
« La Fondation Abbé Pierre estime que plus de 100 000 personnes sont mal logées à La Réunion. De surcroit, près de 3 Réunionnais sur 10 sont touchés de près ou de loin par la crise du logement. Cette problématique est donc cruciale pour une grande partie de la population, et ce d’autant plus dans le contexte de crise sanitaire, économique et sociale actuelle. (…)
Selon l’Observatoire Réunionnais de l’Habitat Indigne, près de 18 000 bâtis sont recensés comme tels sur l’île. Or, les actions déployées par les acteurs réunionnais ne sont pas suffisantes pour couvrir l’ensemble des besoins. Les personnes impactées finissent par être épuisées, moralement et physiquement, au point de s’isoler socialement faute de pouvoir accueillir des proches dans un logement digne. »
D’après les chiffres cités par la Fondation Abbé Pierre, la situation du logement ne s’améliore pas à La Réunion. Une personne sur trois est touchée par la crise du logement, qui résulte notamment d’une inadéquation entre les logements proposés et les revenus de la majeure partie de la population réunionnaise.
Cette « départementalisation » confie à Paris la responsabilité de la politique du logement. C’est donc au niveau du gouvernement et du Parlement que sont décidés les crédits nécessaires. Alors que la France figure au rang des pays les plus riches du monde, ses dirigeants n’ont jamais pu régler le problème du manque de logements décents à un prix abordable pour les Réunionnais. Ce sont plus de 20.000 familles qui ont droit à un logement social et qui en sont privées faute de disponibilité.
Par conséquent, faute de logements sociaux en nombre suffisants, il est nécessaire pour des ayants-droits de se tourner vers le secteur privé. La part des revenus consacrée au loyer peut alors en constituer la majorité.
L’an dernier, la responsabilité de l’État en matière de politique du logement s’est concrétisée par des « OPA » sur les bailleurs sociaux. Désormais, la Caisse des dépôts et consignation, banque appartenant à l’État, a pris le contrôle de plusieurs bailleurs sociaux dont la SIDR alors que la SHLMR est une filiale d’Action logement. Si Paris a pris cette décision, la logique voudrait que cela soit pour changer de stratégie. Or, ceci ne remet pas en cause le principal problème : le coût excessif de la construction avec pour conséquence des loyers trop cher, y compris dans le parc social. En effet, ce système ne peut tenir que parce que l’État intervient en versant une aide sociale pour que des locataires puissent payer leur loyer dans un logement social. Ce système est incapable de régler le problème du logement, c’est ce qu’il démontre depuis plusieurs décennies.
Un tiers de la population actuelle est touchée par la crise du logement, 18.000 familles vivent dans un habitat insalubre. Les données de la Fondation Abbé Pierre ne sont pas nouvelles, et la situation ne pourra que s’aggraver en raison de la poursuite de la croissance démographique. La prévision est de 150.000 habitants supplémentaires, l’équivalent d’une ville comme Saint-Denis, d’ici 20 ans au plus tard. Ne pas régler rapidement cette pénurie de logements, c’est fragiliser encore plus la cohésion sociale. Eu égard à l’échec de Paris dans ce domaine, et compte-tenu des enjeux spécifiques à notre île en termes de croissance démographique, il appartient aux Réunionnais de prendre leurs responsabilités. L’autonomie de décision dans ce domaine ne manquera pas de mettre en avant des solutions innovantes capables de régler ce problème majeur. Elle permettra de changer de mode de production en valorisant les savoir-faire grâce à la promotion de l’auto-construction, mais aussi en s’ouvrant au monde pour s’inspirer d’exemples réussis en la matière.
M.M.
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