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6 avril 2021, par
« Jusqu’à présent, aux abords des immeubles, une place importante est réservée aux voitures. Des parkings libres ou sécurisés, en plein air ou en souterrain, il est impensable aujourd’hui, de construire un immeuble sans parking. Qu’en est-il des espaces pour enfants ? »
Le drame vécu par une maman de Saint Benoît, dont la petite fille a été enlevée en bas de son immeuble, nous interpelle. Son enfant jouait dans la cour de l’immeuble quand un individu mal intentionné s’en approche, abuse de sa naïveté, lui impose un acte abominable, puis l’abandonne en chemin. Odieux, le mot n’est pas trop fort.
La maman, elle, se console comme elle peut, même si les pouvoirs publics ont agi avec célérité et efficacité pour retrouver le coupable. Désormais, des thérapeutes auront la lourde tâche de trouver les mots pour guérir les maux. Les magistrats, eux, devront rendre justice. Ils ne devront oublier aucun des responsables ; ni l’individu qui a commis cet acte abominable, ni les équipes de professionnels qui l’ont laissé sortir en sachant qu’il était, selon leurs dires, « un être extrêmement dangereux ».
Comment un « être extrêmement dangereux » a pu se retrouver en pleine journée devant un espace où jouent des enfants ? Et comment au pied d’un immeuble où vivent des dizaines de familles, un enfant peut-il subir ce genre d’atrocité ? Ce n’est malheureusement pas la première fois que cela se produit, et des malades il y en aura toujours. Est-ce une fatalité ?
Jusqu’à présent, aux abords des immeubles, une place importante est réservée aux voitures. Des parkings libres ou sécurisés, en plein air ou en souterrain, il est impensable aujourd’hui, de construire un immeuble sans parking. Qu’en est-il des espaces pour enfants ?
A-t-on déjà vu dans la cour d’un immeuble, un lieu fermé, arboré, sécurisé et dédié aux enfants ? Jamais.
Par ailleurs, la période de confinement, de mars à mai 2020, a montré combien la vie était difficile pour les enfants vivants en immeuble. Le confinement n’a pas le même impact selon que l’on soit dans une maison avec cour ou en appartement entre 4 murs et où, pour aller au parc de jeux, il faut une dérogation.
Aussi, si ce mode de vie doit continuer nous devons imaginer le logement collectif autrement.
La sécurité au pied des immeubles ne doit pas seulement concerner les voitures. Des espaces de jeux, sécurisés, pour les enfants devraient être un réflexe aussi mécanique que celui de créer des parkings. Le territoire réunionnais n’est pas extensible et avec le million d’habitants à l’horizon 2030, l’habitat collectif sera le mode un logement de plus en plus utilisé, aussi ce sujet devrait être inclus dans nos réflexions.
Ainsi, tout comme il est normal de prévoir un espace pour nos voitures, il est tout aussi normal, voire impératif, de prévoir un espace sécurisé pour nos enfants. Un espace où ils pourraient jouer ensemble, sans peur de se faire écraser, enlever ou agresser.
C’est là un des défis des élus et responsables du logement collectif. Jouer librement est le propre des enfants, leur apporter la sécurité nécessaire pour cela est le devoir des adultes.
Julie Pontalba
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