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220.000 travailleurs privés d’emploi Outre-mer
2 juillet 2007
Vendredi, le gouvernement a annoncé une baisse du nombre des chômeurs. Officiellement, ils sont moins de deux millions. Pour l’association APEIS, le compte n’y est pas. Les statistiques ne prennent pas en compte 220.000 travailleurs privés d’emploi vivant outre-mer. Or pour ces derniers, à la privation d’emploi s’ajoute une autre injustice : la vie chère. Cela souligne la nécessité de se mobiliser pour faire la transparence sur la formation des prix et des revenus.
En ce début du mois de juillet, plusieurs annonces concernent les travailleurs aux revenus les plus faibles. Hausse du SMIC, augmentation des allocations chômage, et publication des chiffres du chômage. Or, pour l’Outre-mer, et en particulier à La Réunion, ces chiffres révèlent l’ampleur de la précarité.
En effet, les hausses des minima ont du mal à suivre le rythme d’une inflation galopante. Autre constat, les chômeurs des DOM ne font pas partie des statistiques nationales. Selon l’APEIS, ils sont 220.000, soit plus de 10% du total métropolitain. Et pour les chômeurs de l’Outre-mer, à la privation d’emploi s’ajoute une autre injustice : la vie chère.
Faire la transparence
Car Outre-mer, le montant des indemnités dépend d’un calcul effectué sur la base d’une réalité métropolitaine. 2% de hausse, cela permet peut-être de préserver un pouvoir d’achat en métropole, mais à La Réunion, le contexte est tout autre. Il est marqué par la persistance d’une vie chère dont les explications sont loin d’être claires.
Depuis des décennies, les Réunionnais luttent pour que la transparence se fasse. C’est le sens des luttes menées dans les années 70 par les syndicats à travers de grandes manifestations. C’est le combat d’organisations politiques pour inscrire dans la loi un outil susceptible de faire la transparence : l’Observatoire des prix et des revenus. Créé par la loi d’orientation pour l’Outre-mer, l’Observatoire a mis des années à devenir une réalité. Car le décret d’application de l’article de loi lui donnant vie s’est fait attendre pendant des années.
Se rassembler
Face à cette situation, des associations et des citoyens se sont mobilisés, rassemblés dans un collectif. Le Collectif pour l’Observatoire des prix et des revenus a lutté pour que toute l’opinion s’empare de ce combat à travers de nombreuses initiatives sur le terrain. Parmi ces dernières, une pétition signée par des milliers de Réunionnais. Au bout d’un an de lutte, la mobilisation autour du Collectif a permis une avancée significative. À la fin de la précédente législature, le gouvernement a publié le décret d’application créant dans chaque département d’Outre-mer, à Saint-Pierre et Miquelon et à Mayotte, un Observatoire des prix et des revenus.
Ce dernier est maintenant une réalité, et il est en cours d’installation à La Réunion. C’est une nouvelle étape qui commence car il s’agit de faire vivre cet outil afin qu’il puisse remplir la mission attendue par tous : faire la transparence sur la formation des prix et des revenus à La Réunion avec l’ambition de lutter contre la vie chère et également de définir quel est le revenu minimal avec lequel il est possible de vivre à La Réunion.
Une lutte dans laquelle le plus grand nombre est invité à s’impliquer. Le résultat de la mobilisation pour la publication du décret d’application souligne que lorsque les forces vives se rassemblent, elles peuvent faire appliquer des revendications.
Manuel Marchal
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