Des revendications qui ne manquent pas : abrogation de la réforme des retraites ou budget 2025 ...

La CGT envisage une mobilisation sociale fin septembre/début octobre

26 août 2024

La secrétaire générale du syndicat met en avant des revendications liées à la réforme des retraites et au budget de l’État pour l’an prochain.

La CGT prévoit de construire une « mobilisation » sociale pour « fin septembre, début octobre », a déclaré sa secrétaire générale, Sophie Binet, dimanche, évoquant notamment l’abrogation de la réforme des retraites et le budget de l’État pour 2025.

« La CGT construira une mobilisation à la rentrée avec toutes celles et ceux qui le souhaitent fin septembre début octobre. Je ne suis pas sûre que tous les syndicats y soient, mais ce n’est pas un drame », a affirmé la numéro un de la CGT dans un entretien accordé à La Vie Ouvrière, le magazine des militants du syndicat.

Sophie Binet n’a pas précisé les mots d’ordre de cette future mobilisation, ni les détails, mais les revendications évoquées au fil de l’entretien ne manquent pas : abrogation de la réforme des retraites ou budget 2025 accusé d’être préparé « sur une base ’austéritaire’ violente ».

« Nous travaillons à une rentrée offensive sur l’abrogation de la réforme des retraites, les salaires, les services publics, la réindustrialisation, l’égalité entre les sexes, etc. », a promis Sophie Binet.

La secrétaire générale de la CGT a fustigé le président français Emmanuel Macron, accusé d’enfreindre « la logique institutionnelle » en ne nommant pas Lucie Castets, la candidate proposée par le Nouveau Front Populaire (NFP) pour Matignon.

« Le président a décrété la trêve olympique par une forme de volonté royale, mais il n’y a pas eu de trêve dans la casse sociale avec, cet été, des attaques fortes sur l’emploi notamment dans l’industrie », a pointé Sophie Binet.

« Sur nos luttes, nous n’avons aucun interlocuteur, ce sont les pleins pouvoirs patronaux ! », a-t-elle complété.

En interne, Sophie Binet s’est félicitée de quelque 70.000 nouveaux syndiqués suite aux mobilisations contre la réforme des retraites et précise que « dans la dynamique d’entre-deux-tours » des élections législatives pour lesquelles le syndicat avait exceptionnellement appelé à voter pour le NFP, 3000 à 4000 personnes ont rejoint la centrale.


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