
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Intersyndicale CGT, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef, UNL
27 avril 2020
En raison du confinement, les manifestations sont interdites. Par conséquent, il sera interdit de défiler pour le 1er mai. Un communiqué intersyndical CGT, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef, UNL appelle à utiliser tous les moyens possibles dans ce contexte pour exprimer les revendications.
Alors que le monde entier fait face à la pandémie, ce 1er-Mai sera plus que jamais la journée internationale de luttes des travailleuses et travailleurs.
Depuis le début de la crise sanitaire, des millions de personnes sont confinées. De nombreux pays vivent grâce aux oublié.e.s, aux invisibles de nos sociétés, qui continuent à travailler, le plus souvent au risque de leur propre vie.
Évidemment, ce sont d’abord l’ensemble des personnels de santé qui n’a pas compté ses heures, son dévouement. Ensuite, il y a tous les salarié.e.s, souvent des femmes, du commerce, de l’agro-alimentaire, du paramédical du social, du nettoiement, etc., ainsi que tou.te.s ces agent.e.s de la fonction publique qui ont continué d’assurer leurs missions de service public et, plus largement, ceux et celles qui travaillent au service de la population.
Les paroles de reconnaissance des gouvernements n’ont pas été suivies d’actes forts. Les mots sont évidemment insuffisants pour exprimer notre colère et notre détermination à faire changer les choses. Nous porterons ce 1er-Mai 2020, bien que confiné.e.s, les revendications qui sont plus que jamais d’actualité :
Car sacrifier la santé des travailleur.euse.s n’est pas admissible
Si la « reprise » de la vie sociale dont le travail fait partie est une espérance, une nécessité pour beaucoup d’entre nous (et, pour d’autres, plus pour remettre leur profit à l’ordre du jour), cela ne peut se faire sans la garantie la plus absolue de la sécurité de chacun, chacune, ainsi que celle de ses enfants. La santé, la sécurité, le droit de retrait, de grève, le droit syndical doivent être respectés !
Car sacrifier les droits des travailleur.euse.s sur l’autel de l’économie n’est pas tolérable et ne pourra continuer quelle que soit la situation
Des semaines à 60 heures de travail, la perte des congés, des jours de repos, le travail dominical étendu, les abus sur le télétravail ne sont pas légitimes et ne peuvent durer ! Ce n’est pas une prime donnée au bon vouloir du patron ou de l’employeur public, une aide ponctuelle aux plus modestes qui suffiront aux travailleur.euse.s : ce sont de vraies revalorisations salariales du Smic et des salaires, en particulier dans les conventions collectives où ils sont les plus bas, tout comme dans la fonction publique !
Sacrifier les plus précaires d’entre nous n’est pas admissible dans une société d’égalité et de solidarité :
Vacataires, intérimaires, intermittent.e.s, services civiques, la précarisation des travailleur.euse.s s’est multipliée ces dernières années et la situation des chômeur.euse.s et étudiant.e.s a été dégradée, tout comme celle des sans-papiers aujourd’hui ignoré.e.s sur le plan sanitaire comme social.
Elles et ils payent le prix fort de la situation et les inégalités sociales explosent. Le manque d’investissement au niveau de la santé, la réforme de l’assurance chômage, le projet de réforme de la retraite par points, mettent à mal la protection sociale, laquelle est un socle protecteur.
De plus, le développement des services publics est nécessaire et indispensable pour assurer l’égalité et répondre aux besoins de la population. De nombreuses aides sont prévues pour les entreprises, alors que pour ceux et celles qui sont dans les situations difficiles, elles restent mineures. Il faut permettre la suspension des loyers et des dépenses de toute l’énergie, une aide pour l’accès à internet et aux transports car nous savons que si la crise sanitaire peut régresser, la situation économique et sociale va continuer à faire des dégâts.
Cette situation inédite qui peut, malheureusement, perdurer et/ou continuer, a remis en lumière l’essentiel : un hôpital et un système de santé publique avec de vrais moyens humains, matériels, financiers, un système de protection sociale large tout au long de la vie, des services publics qui ne sont pas sacrifiés par des politiques de restructurations, suppressions au bénéfice des appétits de ceux qui prospèrent dans ce système capitaliste !
Le 1er-Mai doit permettre à chacun et chacune de s’emparer de ces revendications et par tous les moyens de les rendre visibles.
Même confiné.e.s, manifestons toutes et tous le 1er-Mai, avec des pancartes, banderoles ou en envahissant les réseaux sociaux et donnons à cette journée une véritable force collective !
Le 1er-Mai, soyons visibles, solidaires, déterminé.e.s. Nous ne paierons pas la crise générée par des choix politiques d’un système capitaliste mortifère.
Transformons le monde de demain en un monde vivable, de justice sociale, écologiste et féministe !
Au cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge est revenu dans une note sur la période inflationniste 2021-2025 et ses effets sur le (…)
Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)
En visite à La Réunion, le président de la République a échangé avec le monde agricole, durement affecté par le cyclone Garance qui a suivi un (…)
Mézami l’ariv amwin dann mon éskolarité kotoiye bann marmaye néna bone tète. Mi rapèl inn téi konpran toute pli vite lé z’ote, téi rotien toute (…)
Selon le ministre de la Santé, Yannick Neuder, "autour de 120.000" personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie (…)
« Ça fait plus de quinze ans que la fonction publique est au pain sec et à l’eau » a estimé le président de la fédération services publics de la (…)
Mézami dopi somenn passé i anparl bonpé bann péshèr artizanal pars lo ministress responsab de sa lété d’passaz shé nou é bien antandi téi i pé pa (…)
« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya (…)
Kossa i lé sa d’apré zot ? Oussa i trouv in n’afèr konmsa ? Fransh vérité sa sé in n’afèr i roprézante bien in fèye vakoa. Zot i trouv pa ?Avèk in (…)
Le Premier président de la Cour des comptes, a menacé mercredi de refuser de certifier les comptes de l’État. « Les réserves formulées par la Cour (…)
Le président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a mit en garde contre des prévisions trop (…)