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Première grande journée de grève et de manifestation depuis le déconfinement
5 février 2021, par
Hier avait lieu une journée de grève et de manifestation interprofessionnelle à l’appel de l’intersyndicale CGTR-FSU-SAIPER-Solidaires, appel auquel s’est également joint le SNUDI-FO. Près d’un millier de travailleuses et travailleurs ont ainsi défilé à St Denis entre le Jardin de l’Etat et la préfecture, un nombre important, d’autant plus lorsque l’on prend en compte le contexte sanitaire, social et économique que nous subissons actuellement.
Déjà marquée par le symbole qu’est le fait que cette mobilisation soit la première journée de grève et de manifestation sur l’ensemble de l’île depuis le déconfinement, elle a également été le théâtre d’un événement fort, une minute de silence ayant été respectée en hommage à Ivan Hoareau, secrétaire général de la CGTR qui nous a quitté le 20 décembre dernier.
Parmi les manifestants, on a notamment pu voir un nombre important de travailleuses et travailleurs des services à la personne, qui un petit peu plus tôt dans la matinée s’étaient rassemblés devant le Département afin de faire entendre leurs revendications. Frania Fasy, déléguée syndicale CGTR et représentante des travailleuses et travailleurs des services à la personne en lutte et revenue sur les raisons de leur mobilisation.
En effet ces derniers se sont mobilisés car ils subissent des conditions de travail dégradées, et un statut qui n’est pas reconnu par les institutions. Alors que le secteur compte plus de 8000 travailleuses et travailleurs dans toute l’île et qu’ils effectuent des missions essentielles, le temps partiel leur est ainsi imposé, ce qui précarise d’autant plus leur situation. Les travailleuses et travailleurs mobilisés considèrent par ailleurs que leur situation relève de l’esclavage moderne et portent ainsi plusieurs revendications : la revalorisation de leurs salaires, une reconnaissance de leur importance dans la société et des véhicules de fonction lorsque cela est nécessaire, les déplacements étant à leur charge.
De plus, ils revendiquent le versement total de l’aide promise par le président Macron, dont le versement dépend du Département, raison de leur rassemblement sur place. Or, sur les 1000€ annoncés, seuls 400 ont été versés par la collectivité. Bien que les représentants aient été reçus au Département, les travailleuses et travailleurs des services à la personne considèrent que rien de concret n’en est ressorti, raison pour laquelle la mobilisation continuera jusqu’à de réelles avancées.
A l’issue de la manifestation, de nombreuses prises de paroles se sont succédées, dont celles des représentants de l’intersyndicale.
Jacques Bhugon pour la CGTR, Guillaume Aribaud pour la FSU, Didier Debals pour le SAIPER et Pascal Valliamin pour Solidaires sont ainsi intervenus et ont été unanimes, à la fois sur le contexte comme sur les perspectives de luttes à venir.
Concernant le contexte de cette mobilisation, ils constatent que le gouvernement et le patronat multiplient les attaques contre les travailleuses et travailleurs depuis de nombreuses années, attaques qui se sont multipliées depuis l’année dernière en prenant le prétexte de la crise sanitaire.
En ce sens, une mobilisation de « déconfinement syndical » était plus que nécessaire. En effet, Le code du travail se retrouve encore une fois menacé et la répression se fait chaque jour de plus en plus sentir avec notamment les lois « Sécurité Globale » et « Contre le séparatisme ».
Le mépris envers les travailleuses et travailleurs est également important, en témoignent les différents Grenelle de la Santé et de l’Éducation, qui n’ont abouti à aucune revalorisation des soignants et à un effondrement des retraites pour les nouveaux enseignants. Ce mépris s’est également traduit par la très faible revalorisation du SMIC, à hauteur de moins de 1%, alors que dans le même temps le gouvernement fait des cadeaux au patronat avec le plan de relance.
Afin de lutter contre les attaques en cours et espérer obtenir des victoires pour toutes et tous, les syndicats appellent ainsi à de nouvelles mobilisations dans les semaines et mois à venir, et souhaitent les voir se réaliser dans l’unité la plus large et à toutes les échelles possibles.
Mathieu Raffini
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