Les fonctionnaires ne veulent pas être sacrifiés

Des syndicats de la Fonction publique appellent à une journée de mobilisation le 3 avril

25 mars

Les syndicats de la Fonction publique refusent refuser que les agents publics « soient sacrifiés sous le joug de contraintes budgétaires qui seraient appelées par la mise en œuvre d’une possible ’économie de guerre’ sur le dos des personnels et des usagers ».

Plusieurs syndicats représentatifs de la fonction publique, dont l’un des principaux, la CGT, appellent à une journée de mobilisation et d’action le 3 avril.

La CGT, l’Unsa, la FSU et Solidaires « refusent que les services publics, la Fonction publique, les agents publics soient sacrifiés sous le joug de contraintes budgétaires qui seraient appelées par la mise en œuvre d’une possible ’économie de guerre’ sur le dos des personnels et des usagers », a souligné le communiqué commun publié le 24 mars.

L’UFSE-CGT (l’Union fédérale des syndicats de l’État) « appelle les personnels à s’inscrire, massivement et dans l’unité la plus large, dans cette première journée d’actions et de mobilisations par tout moyen y compris la grève », a précise leur communiqué.

L’UFSE-CGT a déposé un préavis de grève du 13 mars au 31 mai, et Solidaires fonction publique avait aussi confirmé à l’Agence France Presse avoir déposé un préavis de grève couvrant la mobilisation du 3 avril.

« La grève n’est pas le premier moyen que je retiens, mais si des agents décident de cesser le travail pour participer à cette journée d’action, ils sont évidemment libres de le faire », a déclaré Luc Farré, secrétaire général de l’Unsa fonction publique.

Pour ce dernier, ce rendez-vous une « alerte » lancée au gouvernement. « D’autres choix sont possibles, nécessaires et finançables », ont souligné les quatre organisations syndicales sur les huit représentatives au sein dans la fonction publique.

Les syndicats engagés demandent l’abandon de plusieurs mesures d’économies sur la fonction publique. Parmi lesquelles, la réduction de 100% à 90% de la rémunération des agents en arrêt maladie ordinaire, le rétablissement d’une prime en soutien du pouvoir d’achat, la garantie individuelle du pouvoir d’achat (Gipa), et des mesures de revalorisation des salaires.

Le 19 mars, les deux principales organisations dans la fonction publique, FO et la CGT, avaient boycotté une réunion sur les retraites de la fonction publique, distincte des discussions de la délégation permanente. La CGT avait annoncé peu après quitter le « conclave » lancé par le premier ministre François Bayrou.


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