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Après une nuit d’émeutes à Saint-Denis et au Port
22 février 2012
Suite à un face à face tendu toute la journée d’hier entre les forces de police et les manifestants devant le dépôt de carburant de la Société réunionnaise de produits pétroliers (SRPP), plusieurs centaines de personnes ont refusé que les camionneurs battent en retraite et relachent la pression. Cela a été l’étincelle qui a enflammé une nuit d’émeutes. Au Port, des poubelles aux carrefours et la compagnie du Capricorne ont été la proie des flammes, à Saint-Denis les affrontements ont été violents et des commerces ont été pillés.
Face à l’impasse dans laquelle se trouve ce système, alors que l’ampleur des dégâts apparaît, c’est bien la preuve que plus que jamais, le dialogue est nécessaire pour qu’ensemble à La Réunion, nous soyons capables de trouver des solutions à la crise.
Après une réunion de cinq heures avec le préfet Michel Lalande, Jean-Bernard Caroupaye, président de la FNTR (Fédération nationale des transporteurs routiers) est revenu vers les manifestants aux abords de la SRPP à 20 heures hier mardi 21 février 2012. Il a annoncé avoir signé un protocole d’accord avec le préfet pour la tenue d’une réunion ce vendredi 24 février 2012 à 15 heures afin de discuter de la baisse des prix du carburant. Face à cet accord, les quelque 200 manifestants présents crient leur colère. Ils ne veulent pas attendre vendredi pour l’ouverture des négociations. Les transporteurs ont perdu le contrôle d’une situation, qui est de plus en plus tendue.
Suite à la signature de ce protocole d’accord, Jean-Bernard Caroupaye voulait demander de laisser circuler librement les camions de la SRPP. Mais les manifestants sur place refusent de le faire. « Ou la appel a nou, nou lé la, fais comme ou veu, nou nou bouge pas », a lancé l’un des manifestants au président de la FNTR.
Les esprits sont très échauffés au Port, et il y a quelques ralés poussés dans la foule. Alors qu’un transporteur se dirigeait vers son camion, les manifestants se sont placés devant lui, le sommant de ne pas bouger son camion.
C’était la plus grande confusion qui régnait aux abords de la SRPP. La population, appelée à la rescousse dans la matinée par la FNTR, est dans un désaccord total avec l’annonce faite par Jean-Bernard Caroupaye. Ils continuent à demander la tenue d’une réunion avant vendredi.
Des jeunes manifestants, qui étaient un peu plus tôt venus soutenir le mouvement des transporteurs, avaient quitté les abords de la SRPP pour se rendre dans le centre-ville. Ils ont essayé de se servir dans deux grandes surfaces, le Score et le Leclerc du centre-ville, qui ont été contraintes de baisser le rideau.
Plus tard dans la soirée, alors que les camions avaient finalement débloqués l’entrée de la SRPP, c’est la compagnie du Capricorne, une importante société de distribution de riz, qui a été ravagée par un incendie.
À Saint-Denis, la colère contre le blocage des négociations contre la vie chère s’est manifestée par des scènes de pillage touchant plusieurs magasins. Des affrontements ont eu lieu devant la grande surface Jumbo Score, des commerces ont été investis et cassés. Les policiers ont fait un usage massif de grenades lacrymogènes dans le quartier, obligeant la population à se calfeutrer chez elle.
Alors que le jour se lève, l’ampleur des dégâts apparaît. C’est bien la preuve que plus que jamais, le dialogue est nécessaire.
Avec Imaz Press Réunion
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