
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Pour l’emploi au port
4 juillet 2014
Au bout de trois jours de grève, les dockers de la SERMAT soutenus par la CGTR Ports et Docks ont obtenu satisfaction : l’internalisation de la maintenance des chariots cavaliers et l’embauche de plusieurs travailleurs. L’assemblée générale des travailleurs du Port ce vendredi devra se prononcer sur la reprise du travail.
Les travailleurs de la SERMAT ont signé cet après midi un protocole de fin de conflit avec la direction. Cet accord répond aux revendications des travailleurs soutenus par la CGTR Ports et Docks. La grève avait débuté mardi pour demander des moyens humains permettant d’appliquer l’accord sur l’internalisation de la maintenance des chariots cavaliers. Cet outil portuaire permet des gains de productivité importants dans le traitement des containers. Jusqu’à présent, la maintenance est assurée par des travailleurs de la SERMAT en tant que sous-traitant d’une société extérieure. L’an passé, les travailleurs de la SERMAT s’étaient mis en grève pour dénoncer la fragilisation de leur société et la programmation de 18 licenciements. Ils avaient alors obtenu l’annulation des licenciements et un audit sur la faisabilité de la maintenance en direct par les travailleurs de la SERMAT sans société intermédiaire : c’est l’internalisation.
Lundi, les représentants des travailleurs et de la direction avaient rendez-vous à la Direction du travail pour signer l’accord concrétisant l’internalisation de la maintenance à compter d’octobre 2015. Les travailleurs avaient d’abord obtenu le retrait de phrases ajoutées unilatéralement dans le protocole d’accord par les patrons de la SERMAT. Puis ils avaient demandé l’embauche de travailleurs pour que la société puisse assurer correctement la maintenance des chariots cavaliers. Tendue, la discussion a été interrompue par le départ des patrons. Le lendemain, l’assemblée générale des travailleurs votait la grève.
Pendant ce temps, les secteurs touchés par les effets de l’intransigeance patronale ont commencé à s’organiser, en prévoyant le stockage temporaire de 1.000 containers à Maurice. L’UMIR estimait que le bilan de trois jours d’arrêt de la manutention des containers laissait sur le quai de Port-Réunion près de 2.000 containers en attente de traitement, et 1.000 autres doivent débarquer d’ici la fin de la semaine.
Ce jeudi après midi, les représentants des travailleurs ont rencontré la direction. Finalement un accord a pu être conclu. La maintenance des chariots cavaliers sera bien assurée en interne par la SERMAT. De plus, les patrons de la SERMAT s’engagent à embaucher. Sur la base de ces engagements, les représentants des travailleurs ont décidé de signer le protocole de fin de conflit. Ce vendredi matin se tient devant les grilles du terminal containers du Port Est une assemblée générale des travailleurs du Port. Elle a la possibilité de valider le protocole de fin de conflit. Dans l’affirmative, le travail reprend immédiatement, et les containers en souffrance seront traités rapidement.
C’est une nouvelle victoire de la détermination des dockers réunionnais. Par leur action, ils ont démontré que les arguments de la direction ne tenaient pas. Il est important de noter que cette fois l’accord est survenu au bout de 3 jours contre 18 jours l’an dernier. En acceptant la négociation et l’accord, le patronat a changé d’attitude. L’an passé, son intransigeance avait eu des répercussions dans toute l’économie réunionnaise, alors que finalement, il a signé un accord donnant entière satisfaction aux travailleurs. Cette décision aurait pu survenir bien plus tôt. Cette fois, les enseignements de la grève de l’an dernier ont manifestement été tirés. Le conflit n’a pas eu le temps de pourrir, et la sortie de crise est venue rapidement. C’est le résultat de la détermination des dockers, qui a montré que leur victoire était inéluctable.
M.M.
Au cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge est revenu dans une note sur la période inflationniste 2021-2025 et ses effets sur le (…)
Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)
En visite à La Réunion, le président de la République a échangé avec le monde agricole, durement affecté par le cyclone Garance qui a suivi un (…)
Mézami l’ariv amwin dann mon éskolarité kotoiye bann marmaye néna bone tète. Mi rapèl inn téi konpran toute pli vite lé z’ote, téi rotien toute (…)
Selon le ministre de la Santé, Yannick Neuder, "autour de 120.000" personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie (…)
« Ça fait plus de quinze ans que la fonction publique est au pain sec et à l’eau » a estimé le président de la fédération services publics de la (…)
Mézami dopi somenn passé i anparl bonpé bann péshèr artizanal pars lo ministress responsab de sa lété d’passaz shé nou é bien antandi téi i pé pa (…)
« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya (…)
Kossa i lé sa d’apré zot ? Oussa i trouv in n’afèr konmsa ? Fransh vérité sa sé in n’afèr i roprézante bien in fèye vakoa. Zot i trouv pa ?Avèk in (…)
Le Premier président de la Cour des comptes, a menacé mercredi de refuser de certifier les comptes de l’État. « Les réserves formulées par la Cour (…)
Le président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a mit en garde contre des prévisions trop (…)