L’UFC dénonce les bénéfices sur les prêts à la consommation

25 septembre 2007

Selon l’association, les établissements de crédits ont dégagé en 10 ans 4,5 milliards de bénéfices grâce aux contrats d’assurance, et ce, aux dépens des clients.

L’UFC-Que Choisir a dénoncé jeudi le « scandale financier » lié aux crédits à la consommation. L’association de défense des consommateurs accuse en effet les établissements de crédits d’avoir capté en 10 ans 4,5 milliards d’euros de bénéfices dégagés par les contrats d’assurance liés aux prêts, aux dépens de leurs clients.
Trois millions de ménages sont concernés, selon l’UFC, qui avait dénoncé en mai l’affaire des assurances des prêts immobiliers qui portait sur 11,5 milliards d’euros.
L’association s’est jointe à l’action en justice d’un consommateur qui assigne l’assureur CNP Prévoyance et l’établissement de crédit Cofidis. Elle va demander l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire et a aussi adressé un courrier à la Ministre de l’Économie, Christine Lagarde.

Assurance « déconnectée des risques »

L’UFC-Que Choisir dénonce le fonctionnement des contrats d’assurance collective couvrant le décès, l’incapacité et l’invalidité, qui sont souscrits pour environ un tiers des prêts à la consommation contractés auprès de banques ou d’établissements spécialisés.
« Manifestement, le taux de l’assurance (de 2,40% à 5,40% annuel pour les crédits “revolving”), très élevé, est complètement déconnecté des risques », affirme l’association. D’après elle, 70% du montant des primes versées au titre de cette assurance sont du « surplus ou des bénéfices nets ».
Or, pour ces assurances, comme pour celles adossées aux crédits immobiliers, « la loi prévoit le reversement des bénéfices aux assurés », explique l’association. C’est ce point qui est vivement contesté par les assureurs.

Commissions élevées

Tout comme pour les assurances de prêts immobiliers, l’UFC-Que Choisir indique avoir « la preuve que certains établissements financiers ont mis en place un système de commissions artificiellement élevées, qui leur permet de capter en amont les bénéfices attendus des contrats d’assurance ».
Les commissions peuvent atteindre « jusqu’à 68% » du montant de la prime, alors que, « selon les pratiques du marché », le rôle joué par ces établissements de crédit « justifierait un commissionnement beaucoup plus faible », selon le communiqué.
Au total, depuis 1997, 4,5 milliards d’euros de « surplus » auraient dû être reversés aux assurés au titre de la participation aux bénéfices prévue par la loi.

(Source “Nouvelobs.com”)

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Messages

  • Bonjour, cette article me permet de rebondir quant à l’abus des banques et notamment le Crédit Agricole Mutuelle, que lorsque vous souscrivez un prêts vous devenez automatiquement sociétaire en versant une somme représentant un certain pourcentage par rapport auX prêts. En effet cette somme est du au début du prêt et à son terme normalement cette banque devrait nous le rembourser. Malheureusement il ne faut pas avoir contracté un autre prêt dans cette banque entre temps, et faire un recommandé en spécifiant bien sa demande de remboursement concernant tel n° de prêt. Dans le cas ou vous oubliez : c’est tous bénef pour la banque, j’imagine nos parents et grands parents qui on contracté des prêts et qui n’ont jamais été remboursé ainsi que les décédés. UN VRAI TRÉSOR C’EST CONSTITUER LE CRÉDIT AGRICOLE DE PUIS SON EXISTENCE A LA RÉUNION SUR L’IGNORANCE, L’ILLETTRISME DES FAMILLES REUNIONNAISES.
    POUR ACTION
    MERCI EN ESPÉRANT QUE CELA SERVE A QUELQUE CHOSE


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