
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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Retour sur un mouvement commencé depuis plus de trois semaines
13 décembre 2018, par
La CGTR est revenu sur le mouvement des gilets jaunes hier en conférence de presse. Elle indique travailler à un nouveau COSPAR, afin de rassembler pour obtenir des hausses de salaire, des baisses de prix et l’extension à La Réunion des conventions collectives.
Jacques Bhugon rappelle que le point de départ de la colère sociale était un mouvement de gilets jaunes contre la taxe sur les carburants. Personne ne s’attendait à une telle tournure. « L’État a aussi sa part de responsabilité », poursuit-il, « en termes de dialogue social, rien ne se passe. 84 instances du dialogue social existent à La Réunion, elles ne fonctionnent pas. 2 ans après le vote de la loi travail qui prévoit l’extension des conventions collectives, rien, alors que le couperet va tomber dans deux ans ».
Max Banon relève que la situation explosive était prévisible. « Ce mouvement social traduit les inquiétudes que nous avons soulevés. Nous avons aussi des propositions dans cette remise à plate que l’État annonce. La question de la vie chère est posée : salaire, pouvoir d’achat ».
La CGTR apporte son soutien à toutes les personnes en emploi, au chômage, retraités. En effet, dans les revendications posées par les représentants des gilets jaunes, un certain nombre sont convergentes avec celles de la CGTR. La CGTR rappelle qu’elle est opposée aux exonérations qui fragilisent le système de protection sociale. Max Banon rappelle que le salaire brut se compose d’un salaire net et d’un salaire différé qui finance la Sécurité sociale.
Une autre revendication des gilets jaunes est la transparence. « Quand Emmanuel Macron dit que le SMIC est augmenté de 100 euros, c’est faux. La réalité, c’est une augmentation de la prime d’activité, la hausse réelle est de 20 euros », ajoute le responsable syndical.
La CGTR rappelle que l’augmentation des salaires vient de la suppression des cotisations. La hausse du 1er janvier viendra de la suppression de la cotisation pour la retraite complémentaire. Se posera bientôt le problème du financement de la protection sociale et de la retraite. À force d’exonérer, toutes ces caisses seront en déséquilibre.
Depuis le mois de mai, la CGTR a retravaillé la trame COSPAR. « Qu’ils ne veulent pas des syndicats et des politiques c’est leur droit, mais beaucoup de nos revendications étaient portées », explique Corinne Ramoune, « la plate-forme de l’intersyndicale du 9 octobre contient les problèmes posés par les gilets jaunes, qui se trouvaient déjà dans le mouvement COSPAR. La seule différence, c’est qu’il n’y avait pas la taxe sur les carburants ». Elle rappelle que la CGTR n’a pas voulu participer à l’Observatoire des prix, car elle estimait que cette instance n’avait pas les moyens de faire la transparence.
Corinne Ramoune indique également que « la CGTR a proposé un appui technique et méthodologique aux gilets jaunes, avec la mise à disposition de locaux ». Au départ bien accueillie, cette proposition n’a pas pour le moment eu de suite en raison de dissensions au sein du mouvement des gilets jaunes.
La responsable syndicale revient sur l’expérience du COSPAR. « C’était 40 organisations et 63 revendications. Ce qui a été obtenu, c’est notamment une augmentation des salaires de pouvant aller jusqu’à 150 euros : 100 euros de l’État, et 50 euros pris dans la poche des patrons. « C’était sans blocage, avec une première manifestation de 35.000 personnes ».
Max Banon rappelle les indicateurs sociaux dramatiques de La Réunion, et le fait que depuis 40 ans, on dit aux victimes de ce système : « nous pensons pour vous ». À partir de maintenant, « les syndicats auront besoin de faire de la pédagogie. On est en train de reconstruire un projet sociétal pour La Réunion. Pour les syndicats, là aussi plus rien ne sera comme avant ».
La CGTR avance plusieurs pistes de discussions : comment créer des emplois à La Réunion ? Il faudra parler du temps de travail, des salaires, des conventions collectives.
Si les conférences décentralisées existent, alors nous ferons part de nos revendications dans l’aménagement du territoire, du social.
M.M.
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