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Social
Grève au Port
21 mars 2003
Depuis hier matin, l’activité portuaire s’est arrêtée sur décision d’une assemblée générale qui a réuni notamment les dockers des sociétés SAMR, SOMACOM et de la COR, les salariés de la SERMAT et le personnel de la Chambre de Commerce, eux aussi en grève, ainsi que le syndicat CGTR des marins, qui a exprimé hier dans un communiqué sa solidarité envers les dockers et son souhait « qu’une négociation soit amorcée pour garantir la pérennisation des travailleurs de l’enceinte portuaire ».
L’immense majorité des travailleurs de l’enceinte portuaire ont entamé une grève pour protester contre « le refus du président du syndicat des entreprises de manutention de négocier la mise en place d’un accord organisant le travail de la manutention portuaire », expliquent les délégués syndicaux CGTR de quatre sociétés portuaires.
Cette concertation, réclamée depuis 1994 par les syndicats, est rendue indispensable par des changements récents, le dernier en date étant, depuis le 1er mars 2003, un transfert de trafic organisé par la compagnie de navigation allemande DAL, de la société de manutention SAMR à la Société Georges Michel (SGM) avisée le 18 mars dernier de l’arrivée d’un bateau le lendemain matin.
Le 19 mars à 5 heures du matin, les salariés de la SAMR en grève pour protester contre ce transfert « qui met en péril leur emploi » dit la CGTR, et leur délégué syndical, Dédé Daffreville, accompagnés de Michel Séraphine, se sont opposés à ce que le pilote embarque à bord de la pilotine qui devait conduire à quai le navire de la Deutsche Afrika Linien (DAL).
La conséquence directe a été de maintenir ce navire en rade au large de la côte et d’empêcher son débarquement, en soutien au personnel de la SAMR en grève.
En assemblée générale, hier matin, Michel Séraphine, secrétaire de la Fédération CGTR Ports et Docks, a annoncé que le gérant de la société SGM - qui est aussi le président du syndicat des entreprises de manutention visé plus haut - et la compagnie de navigation DAL, ont assigné en référé devant le tribunal pour le même jour (hier - NDLR), à 11 heures, deux responsables syndicaux : lui-même et Dédé Daffreville.
Pour ne pas quitter les quais en cours de conflit, en souvenir de ce qui s’était passé en 1994 dans une situation similaire, les deux syndicalistes se sont fait représenter par leur avocat, Me Rémi Boniface, qui a plaidé hier matin contre l’astreinte en démontrant l’absence d’atteinte aux libertés fondamentales, le port étant resté ouvert et certains bateaux manutentionnés normalement, comme le reconnaissent eux-mêmes les plaignants dans leur assignation en référé. Le jugement sera rendu ce matin.
Pour les travailleurs de l’enceinte portuaire, cet appel à la répression en réponse à une demande de concertation globale, rappelle tristement la situation qui prévalait dans le port lorsque se sont produits les événements qui ont coûté son œil au docker Théo Hilarion, actuellement en France pour des soins et dont le procès reviendra devant un tribunal le 10 avril prochain.
Les travailleurs du port comprennent mal que l’Administration n’ait pas donné suite à la proposition du 16 décembre 1997 émanant du Secrétariat général aux Affaires économiques, après l’installation dans l’île de la compagnie Maerks. Les travailleurs portuaire imputent à la société SGM la responsabilité du refus du dialogue et de la négociation.
Ils continuent néanmoins d’appeler à la recherche commune de solution « pour garantir la pérennité de l’emploi, la fiabilité et la relance des trafics ».
C’était déjà ce que disait la CGTR en décembre 1997, lorsqu’elle a réclamé avec force « un accord collectif paritaire » pour régler les problèmes de polyvalence, de priorité d’embauche, de travaux réservés, de sous-traitance, de prêt de main d’œuvre et transferts de trafic.
Une fois de plus, c’est la question de l’organisation d’une table-ronde entre usagers et acteurs du port qui refait surface. Toutes ces années ont instruit les travailleurs du port, qui ne supportent plus d’entendre les patrons parler de « concurrence » entre eux quand ça les arrange tandis qu’ils savent organiser leur entente - au Terminal Conteneur, ou à la SERMAT - quand cela les sert.
Une nouvelle assemblée générale est prévue ce matin à 7 heures.
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