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L’écart de salaire entre les femmes et les hommes en France toujours important
7 novembre 2023
Les femmes « pourraient s’arrêter de travailler le 6 novembre à 11h25 si elles étaient payées avec un taux horaire moyen similaire aux hommes tout en gagnant ce qu’elles gagnent aujourd’hui, toujours en moyenne, à l’année », selon "Les Glorieuses".
Les femmes commencent à "travailler gratuitement" depuis 11h25 le 6 novembre, et ce jusqu’à la fin de l’année 2023, selon la lettre d’information féministe "Les Glorieuses", qui dénonce les inégalités salariales persistantes entre les femmes et les hommes.
Les femmes "pourraient s’arrêter de travailler le 6 novembre à 11h25 si elles étaient payées avec un taux horaire moyen similaire aux hommes tout en gagnant ce qu’elles gagnent aujourd’hui, toujours en moyenne, à l’année", a souligné la newsletter dans un communiqué.
Cette date et cette heure symboliques ont été calculées à partir de statistiques européennes sur l’écart de salaire entre les femmes et les hommes en France.
Cette année, les femmes gagnent en moyenne 15,4% de moins que les hommes. En 2022, l’écart salarial atteignait 15,8%, ce qui avait amené "Les Glorieuses" à déterminer la date symbolique au 3 novembre à 09h10.
"Cela fait huit ans qu’on fait ce calcul, ça varie très peu, il y a une vraie stagnation", a indiqué auprès de l’Agence France Presse, Rebecca Amsellem, fondatrice de la newsletter à l’origine d’une pétition demandant la mise en place de trois politiques publiques visant à favoriser l’égalité salariale.
"C’est un vrai sujet qui a fait l’objet de beaucoup de lois et on se rend compte que les résultats ne sont pas à la hauteur, il est temps de passer la seconde", a indiqué sur France Inter, Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT.
cette dernière a indiqué qu’"il faut être beaucoup plus offensif pour attaquer l’ensemble des sujets qui font que les hommes gagnent plus que les femmes à travail égal. Il y a plusieurs angles d’attaque : il y a la question de la reconnaissance des compétences, il y a un enjeu autour de la lutte contre les temps partiels, les contrats courts. Ce sont des sujets concrets sur lesquels le gouvernement peut avoir un rôle".
"Les Glorieuses" demandent :
- l’application du principe d’éga-conditionnalité : conditionner l’accès des entreprises aux subventions publiques, aux incitations fiscales et au marché public au respect de l’égalité salariale (en l’ouvrant aux entreprises qui ont plus de 99/100 à l’Index de l’égalité femmes-hommes).
- la revalorisation des minima salariaux des métiers dits « féminisés », c’est à dire où il y une très forte prépondérance de femmes. Je pense aux sage-femmes, aux infirmières, aux profs. "A tous ces métiers qui ne participent pas à la cohésion sociale mais qui font notre cohésion sociale", a indiqué la newsletter.
- la mise en place d’un congé parental post-accouchement obligatoire et équivalent pour les parents. Pour mettre tous les salariés sur un pied d’égalité.
Elles souhaitent également que l’accès aux marchés publics et l’obtention de subventions et de prêts garantis par l’Etat soient conditionnés "au respect de l’égalité salariale", afin de "s’assurer que le budget alloué par les fonds publics n’accentue pas les inégalités".
Si "beaucoup de choses restent encore à faire", "deux avancées notables" ont été obtenues en 2023 sur la question de la transparence en matière de salaires, a indiqué Rebecca Amsellem.
D’une part, selon un arrêt de la Cour de cassation daté du 8 mars, une salariée peut légitimement demander la communication de bulletins de paie de salariés masculins occupant des postes de niveau comparable au sien.
De plus, une directive européenne, destinée à contraindre les employeurs dans l’UE à la transparence pour garantir une égalité de rémunération entre femmes et hommes, a été adoptée et devra être transposée par les Etats membres dans leur droit national d’ici juin 2026.
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