
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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19 novembre 2020, par
Hier s’est tenue une conférence de presse intersyndicale où étaient représentés la CGTR, la FGR, FO, la FSU, le SAIPER ainsi que Solidaires.
Les intervenant.e.s sont revenu.e.s sur la situation de l’emploi, qui devient de plus en plus difficile à La Réunion, et ce malgré un afflux important de fonds publics vers de nombreux groupes privés. Ainsi, il existe une précarité importante de l’emploi, qui a tendance à se généraliser. Elle risque même d’exploser, notamment du fait de la remise à l’ordre du jour de la réforme des retraites par le Sénat, réforme ayant connu une très importante mobilisation et qui était encore combattue au moment du confinement en mars et qui aggravera les dispositions légales (lois Travail et Transformation de la Fonction Publique) qui diminuent déjà les protections pour toutes et tous et favorisent le recours aux emplois précaires.
Pour combattre la situation qui annonce une explosion de la précarité pour les travailleuses et travailleurs de la Réunion et de France, et affirmer que les travailleuses et travailleurs n’ont pas à payer la crise financière qui suit la crise sanitaire, l’intersyndicale de La Réunion appelle à une mobilisation devant la préfecture le 25 novembre à partir.
Il s’agissait au départ d’une initiative de la FSU au sein des fonctions publiques élargie à l’ensemble des travailleurs précaires de l’île.
La précarité de l’emploi est déjà une réalité dans de nombreuses profession à La Réunion :
Dans l’Education Nationale, ce sont près de 20% des personnels qui sont contractuels, majoritairement des femmes. Elles représentent ainsi près de 80% des personnels contractuels parmi les personnels administratifs du Rectorat. Des professions essentielles pour assurer les bonnes missions dévolues à l’éducation, telles que les assistant.e.s d’éducation, les accompagnant.e.s des élèves en situation de handicap et les aides à la direction d’école sont quant à elles structurellement précarisées
Les autres secteurs de la fonction publique ne sont pas épargnés par cette précarisation. Ainsi, les salariés de la fonction hospitalière sont composés à hauteur de 25% de contractuels au CHU, 30% au CHOR, tandis que les salariés de la Fonction Territoriale comptabilisent près de 80% d’emplois contractuels ! Une situation unique sur le territoire français, bien évidemment dénoncée, d’autant plus que cela dégrade fortement la situation des agents et les services publics délivrés par les collectivités.
Cette situation difficile de l’emploi se retrouve également évidemment dans le secteur privé, avec notamment l’exemple du commerce, où les travailleuses et travailleurs sont pour moitié en CDD, et où beaucoup ont de bas salaires, notamment dû aux temps partiels. Cette situation salariale est entretenue par le patronat local.
Enfin, la situation des retraité.e.s est également très précaire, étant donné que la majorité d’entre eux vivent avec de faibles pensions, pouvant même être inférieures aux minimum vieillesse, obligeant parfois à retrouver un emploi, qui sera forcément précaire.
Les syndicats ont de plus dénoncé la généralisation des contrats PEC, notamment au secteur marchand, qui aggravent la précarité dans l’ensemble des secteurs, privés comme publics. De même, ils dénoncent l’utilisation de plus en plus fréquente de l’embauche massive de stagiaires sur des postes où ils finissent par exercer les mêmes responsabilités qu’un salarié.
Enfin, ils font le constat que la précarité de l’emploi amène aussi à une difficulté à accéder à des formations qualifiantes permettant l’accès à des promotions ou d’autres responsabilités au sein des structures professionnelles, les plus précaires se retrouvant ainsi exclus de fait de nombreux dispositifs du fait de la non-pérennité de leur contrat.
Mathieu Raffini
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