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Après la chute du gouvernement renversé par une motion de censure, la lutte continue
6 décembre 2024, par
À l’appel de l’Intersyndicale CGTR-CFE CGC-FSU-SAIPER-SOLIDAIRES, plus d’un millier de manifestants ont défilé ce 5 décembre à Saint-Denis et Saint-Pierre contre des mesures budgétaires affectant les fonctionnaires : hausse des jours de carence, baisse des indemnités, suppression de la GIPA, et gel des salaires. Soutenu par le PCR, le mouvement défend le service public et appelle à poursuivre la mobilisation.
Plus d’un millier de personnes étaient mobilisées hier dans deux manifestations des syndicats à Saint-Denis et à Saint-Pierre, à l’appel de l’Intersyndicale CGTR-CFE CGC-FSU-SAIPER-SOLIDAIRES. L’objectif de cette journée de grèves et de manifestations était de lutter contre plusieurs mesures prévues dans le budget qui était débattu jusqu’au 4 décembre, date de la suspension des travaux de l’Assemblée nationale par le vote d’un texte censurant le gouvernement :
- L’allongement des jours de carence pour les fonctionnaires en arrêt maladie, passant de 1 à 3 jours.
- La réduction des indemnités journalières, désormais plafonnées à 90 % du salaire, une mesure qui accentue les inégalités avec le secteur privé.
- La suppression envisagée de la Garantie Individuelle du Pouvoir d’Achat (GIPA), un mécanisme qui compensait l’inflation pour les agents publics.
- Le gel des rémunérations.
Parmi les soutiens aux syndicats, le PCR était présent dans les deux défilés. Le Parti communiste réunionnais était notamment représenté à Saint-Denis par Ary Yée Chong Tchi Kan, secrétaire aux Relations internationales, Isabelle Erudel, conseillère départementale du Port, Serge Folio et Alain Gravina de la Section PCR de Saint-Denis. Ce soutien rappelait la solidarité du PCR avec la lutte des syndicats contre la précarité et pour la défense du service public, un outil de lutte contre les inégalités.
A Saint-Denis, le cortège a démarré du Petit-Marché, puis a parcouru la principale rue commerçante du centre-ville, rue du Maréchal Leclerc, avant de se diriger vers la préfecture. Devant le siège de la représentation de l’État, les manifestants ont rejoint trois syndicats qui avaient choisi un autre mode d’action. CFDT, CFTC et UNSA avaient disposé des stands dans le square du Barachois.
Le maloya a toujours la faveur des manifestants pour animer le défilé. Les mots d’ordre contestant la casse de la fonction publique allaient plus loin que la politique du gouvernement poussé à la démission par le vote de la majorité des députés la veille. Les agents de la fonction publique doivent en effet affronter depuis plusieurs gouvernements une politique d’externalisation visant à privatiser des pans entiers du service public. L’objectif recherché est d’employer des salariés qui ne relèvent pas du statut de la fonction publique alors qu’ils en assument des missions. Ceci permet une économie sur les salaires et sur les droits sociaux.
Pour les syndicats, la chute du gouvernement Barnier n’est qu’une étape. Il est nécessaire d’amplifier la lutte pour que des mesures progressistes soient prises. Cela passe notamment par la titularisation de tous les salariés des fonctions publiques à La Réunion, qu’ils soient en CDI ou en contrat précaire de quelques mois. En effet, leur embauche correspond à un besoin. Ils doivent donc bénéficier du statut de la fonction publique, avec la garantie de l’emploi à la clé.
M.M.
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