Les travailleurs pas responsables du désengagement de l’État de l’hôpital public et de l’importation du coronavirus et ses variants à La Réunion

Rassemblement de la CGTR pour le respect des travailleurs et des moyens pour la Santé

1er septembre 2021, par Manuel Marchal

A l’appel de la CGTR, une journée de grève avait lieu pour des moyens pour l’hôpital public et contre l’obligation vaccinale et le Pass sanitaire. Le temps fort de cette journée était un rassemblement devant le siège de l’Agence régionale de Santé.

La CGTR appelait hier à la grève et à l’action pour revendiquer les moyens nécessaires pour un fonctionnement normal des hôpitaux publics ainsi que contre l’obligation vaccinale et le Pass sanitaire, des mesures qui permettent à des patrons de licencier encore plus facilement des travailleurs.
Cette journée était particulière, au lendemain du décès de Georges-Marie Lépinay, ancien secrétaire général de la CGTR. Pour la première fois, les camarades de la CGTR savaient qu’ils ne pouvaient pas compter sur la présence physique de Georges-Marie Lépinay à leurs côtés. Mais nul doute qu’il était dans tous les cœurs à l’occasion de cette journée d’action.

Halte aux licenciements

Le temps fort de cette journée était un rassemblement hier matin devant le siège de l’ARS, autorité responsable de la santé publique et donc du fonctionnement des hôpitaux. Jacques Bhugon, secrétaire général de la CGTR, a rappelé l’importance pour les travailleurs d’être mobilisés. L’arrivée d’une crise sanitaire à La Réunion a encore aggravé une situation sociale déjà très difficile. Les mesures récentes prises par le gouvernement ne vont pas dans le sens de l’amélioration. En effet, elles imposent pour les personnels soignants, les pompiers et d’autres professions une vaccination obligatoire uniquement avec des médicaments expérimentés par l’industrie pharmaceutique, sous peine de licenciement. Même peine pour les salariés qui doivent posséder un Pass sanitaire pour se rendre sur leur lieu de travail.
La CGTR revendique également « une reconnaissance en maladie professionnelle des effets secondaires du vaccin » et plus largement « une reconnaissance de maladie professionnelle du SARS-CoV-2 ». Enfin, afin que la transparence soit faite sur les médicaments injectés aux Réunionnais et aussi pour faire baisser les prix payés par la Sécurité sociale, la CGTR demande la levée des brevets.

Des moyens pour les hôpitaux

Les manifestants demandent également des moyens pour les hôpitaux : « pour des ouvertures de lits, Pour une véritable attractivité de la santé qui passe par une augmentation significative des salaires ». Les services sous tension ne résultent pas seulement de l’épidémie de coronavirus, mais surtout du désengagement de l’État dans la santé publique, avec de nombreuses suppressions de poste, de lits et de services qui ont fragilisé les hôpitaux publics afin que les plus riches paient moins d’impôts à la société qui leur permet de mener en toute légalité leur train de vie.
Ces revendications n’ont pas reçu l’écoute de l’ARS, ce qui souligne la volonté du gouvernement de continuer à profiter de la crise sanitaire pour réécrire le droit du travail en fonction des intérêts patronaux.

M.M. 

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