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Retraites : l’Intersyndicale appelle « la population à rejoindre massivement les défilés 28 mars »
27 mars 2023
L’Intersyndicale de La Réunion composée de la CGTR, la FSU, FO, l’UNSA, SOLIDAIRES, la CFDT, le SAIPER-UDAS, la CFTC, la CFE-CGC, la Fédération générale des retraités de la fonction publique, l’UNEF et ATTAC, organisera deux défilés mardi 28 mars pour le retrait du projet de loi sur les retraites à Saint-Denis et à Saint-Pierre. Un communiqué précise les lieux de rendez-vous de demain.
« Ni le 49.3 — véritable aveu d’échec de ce gouvernement -, ni l’intervention télévisée du Président de la République n’ont altéré notre détermination à combattre la réforme des retraites et en obtenir l’abandon.
Au contraire, la 9e journée de mobilisation de ce jeudi 23 mars compte parmi les plus suivies depuis le début du mouvement.
Le mouvement social a fait la démonstration par les manifestations et les grèves dans tous les secteurs professionnels, toujours mobilisés que cette réforme des retraites était brutale, injuste et injustifiée.
Face au mépris, aux contre-vérités et à l’entêtement incompréhensible et dangereux du chef de l’État et du gouvernement, nous répondons par la légitimité de nos revendications et l’exigence de justice sociale et de partage de la richesse.
Cette réforme est profondément illégitime : illégitimité sociale, illégitimité populaire et désormais illégitimité démocratique.
Le puissant rejet de cette régression sociale doit continuer à s’exprimer publiquement jusqu’à son retrait.
Si le Conseil Constitutionnel ne censure pas cette loi, le Référendum d’Initiative Partagé devra s’y employer. D’ici là, la mobilisation sous toutes ses formes (grèves, manifestations) ne doit pas faiblir.
C’est pourquoi l’intersyndicale soutient toutes les initiatives prises dans les secteurs et branches professionnelles et appelle les travailleur.es avec ou sans emploi, les jeunes ainsi que la population à rejoindre massivement les défilés prévus mardi 28 mars prochain :
Saint-Denis : Jardin de l’État (rdv dès 9h), rue Labourdonnais, rue Jean Chatel vers le Barachois
Saint-Pierre : Rond-point de Pierrefonds (rdv 5h00) puis convoi vers rond-point McDo à partir de 9h pour défiler jusqu’au front de mer »
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27 mars 2023, 08:50, par Maillot Joseph Luçay
Gouverner c’est prévoir , et le président de la république devrait anticiper les conséquences de la contestation populaire qui s’amplifie chaque jour un peu plus sur la réforme des retraites qu’il nous propose . Son devoir principal c’est de garantir le bon fonctionnement de nos institution et d’éviter autant que possible les situations de crises se prolongent et s’aggravent .
Les services publics ne sont plus assurés correctement et de nombreuses entreprises devront probablement fermer leurs portes faute de pouvoir travailler normalement . Personne ne peut dire actuellement combien cette contestation populaire coûtera à notre pays , non seulement pour les jours de d’inactivité , mais aussi pour les atteintes aux biens publics ou privés et les atteintes aux personnes .
Les grévistes savent bien qu’ils ne pourront pas tenir indéfiniment , mais le soutien qu’ils reçoivent de la population renforce leur détermination et nous laisse penser qu’ils resteront mobilisés pendant encore longtemps .
Dans ces conditions , ce qui parait le plus raisonnable c’est que le gouvernement mette fin à son bras de fer et renonce à l’application de sa réforme au moins pour les dispositions les les plus contestées comme le recul de l’âge légal à 64 ans .
Il n’y a pas d’urgence à reculer l’âge de la retraite et si le système de financement actuel ne nous permettra plus de payer les retraites dans quelques années il nous faudra trouver d’autres sources de financement plutôt que d’allonger la durée du travail et d’augmenter indéfiniment les taux de cotisations .
Pour le moment le plus urgent c’est d’arrêter la casse de notre pays et de corriger les inégalités trop flagrantes existant entre les différents régimes de retraites .
Il est vrai que l’âge légal de la retraite à 62 ans que nous appliquons actuellement en France est l’un des plus bas des pays de l’Union Européenne et des pays capitalistes les plus riches , mais il nous faut aussi admettre qu’il y a de nombreux pays riches et pauvres où les gens partent à la retraite à 60 ans et même à 55 ans .
Ce n’est pas l’âge de la retraite qui compte , mais l’espérance moyenne de vie et le pouvoir d’achat accordé à ceux qui sont à la retraite .
Devant l’interdépendance des différents pays du monde et la nécessité d’appliquer les mêmes règles à tout le monde pour maintenir un équilibre mondial satisfaisant qui permette un développement harmonieux de toute la planète, il faudrait que les principaux éléments de la législation sur le travail et la retraite soient déterminés au niveau des organisations internationales plutôt que chaque pays fasse ce qu’il veut dans son coin .
L’OIT (organisation international du travail ) impose déjà de nombreuses règles concernant le travail , Pourquoi ne serait elle pas compétente pour déterminer un âge légal pour tout le monde avec des aménagement possibles selon les diverses contraintes de chaque pays .
Quant au financement des retraites , il serait nécessaire également que les organisations internationales adoptent un dispositif international cumulant plusieurs modes de financement avec des possibilités d’adaptation pour chaque pays pour permettre à leurs retraités de vivre dignement .