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8 mars : barrages reconduits, rassemblements prévus
8 mars 2023, par
Ce 7 mars à l’appel de l’Intersyndicale composée de la CGTR, la FSU, FO, l’UNSA, SOLIDAIRES, la CFDT, le SAIPER-UDAS, la CFTC, la CFE-CGC, la Fédération générale des retraités de la fonction publique, l’UNEF et ATTAC, plusieurs milliers de Réunionnais ont participé à des mobilisations organisées dans plusieurs régions de l’île pour revendiquer le retrait du projet de loi sur les retraites. Aujourd’hui, des barrages sont reconduits, notamment à Gillot.
À l’appel de l’Intersyndicale composée de la CGTR, la FSU, FO, l’UNSA, SOLIDAIRES, la CFDT, le SAIPER-UDAS, la CFTC, la CFE-CGC, la Fédération générale des retraités de la fonction publique, l’UNEF et ATTAC, des milliers de Réunionnais se sont mobilisés hier pour le retrait du projet de loi sur les retraités. Lors des cinq premières journées de mobilisation, l’Intersyndicale a organisé d’importants défilés à Saint-Denis et à Saint-Pierre.
Ce 7 février, 6e jour de mobilisation, la tactique était différente. Les manifestants ont convergé vers différents points répartis sur les principaux axes routiers de La Réunion avec notamment deux lieux symboliques : dans le Sud, un barrage était dressé sur le pont de la rivière Saint-Étienne. Dans le Nord, c’était le carrefour devant l’aéroport qui était occupé.
Dans l’Ouest, les syndicats des dockers ont appelé à la grève, le port était donc à l’arrêt. Dans l’Est, le giratoire de la route des Plaines était également occupé, tout comme le pont de la rivière des Marsouins à Saint-Benoît.
Des opérations escargots et de distributions de tracts avaient eu lieu par ailleurs.
Des représentants de plusieurs sections du PCR étaient présents sur ces différents lieux d’action.
Par ces actions, l’Intersyndicale avait comme but de « Mettre La Réunion à l’arrêt », dans le cadre d’un large mouvement national qui a rassemblé plusieurs millions de personnes dans l’action.
Ce matin, la mobilisation est reconduite par l’Intersyndicale. Une opération escargot a notamment été lancée depuis Sainte-Suzanne à destination du rond-point de Gillot. A leur arrivée, les manifestants ont dressé un barrage. Il est prévu également un rassemblement devant la Préfecture de La Réunion.
Rappelons que le projet du gouvernement vise à retarder l’âge légal minimal de départ à la retraite à 64 ans tout en augmentant la durée de cotisation nécessaire pour avoir droit à une retraite pleine. Ces conditions vont exclure encore plus de Réunionnais du droit à une retraite décente, car le chômage total concerne ici au moins un quart des travailleurs depuis 50 ans. L’application de ce projet de loi va également pousser ceux qui en ont les moyens à se tourner vers les banques et les assurances pour s’assurer un complément de revenu par capitalisation à une retraite du régime général devenue trop faible. Elle ne créera pas un emploi à La Réunion, car elle augmentera la pénurie subie par les jeunes dans ce domaine car les départs à la retraite seront plus tardifs.
L’intransigeance du gouvernement est responsable d’une nouvelle journée de manifestations à La Réunion. Une grande partie du pays sera donc sous le coup du coma circulatoire, car le gouvernement refuse de remettre en cause une loi destinée à enrichir la grande finance au détriment des droits des travailleurs.
En France, après une journée de mobilisation où plusieurs millions de personnes ont mis « La France à l’arrêt », l’Intersyndicale appelle le gouvernement à ouvrir les négociations. Elle demande à être reçue de toute urgence par le président de la République.
Depuis la première manifestation du 19 janvier, la mobilisation ne faiblit pas et diversifie ces modes d’action. Il appartient au gouvernement de prendre en compte la réalité du terrain et donc, de retirer son projet.
M.M.
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