Suppression des emplois PEC : une attaque brutale contre les plus précaires

2 avril, par Rédaction Témoignages

Sans aucune concertation, l’État a décidé de réduire drastiquement le financement des Parcours Emplois Compétences (PEC). Une mesure passée en catimini, sans débat, sans dialogue, et qui sacrifie une fois de plus des femmes et des hommes sur l’autel d’une austérité budgétaire aveugle. Pour la CGTR, cette décision est inacceptable.

"Plus d’un millier d’emplois sont aujourd’hui menacés à La Réunion. Derrière ces chiffres, ce sont des vies bouleversées, des familles plongées dans l’angoisse, et des structures — souvent associatives, sociales, éducatives — mises en grande difficulté", a écrit Jacky Balmin, secrétaire générale de la CGTR.

Selon lui "la méthode est brutale, mais elle est cohérente avec l’orientation générale de ce gouvernement : s’en prendre aux plus fragiles, casser le social, désengager l’État là où il est le plus attendu".

La CGTR a rappelé dans son communiqué de presse que "le travail est une valeur fondamentale. Nous ne cautionnons en rien la précarité imposée par ces dispositifs. Mais il est aujourd’hui question de se tenir aux côtés de celles et ceux dont l’emploi est menacé, de défendre les travailleurs que ce système précarise, de porter leur voix et d’exiger la pérennisation de leur emploi".

"C’est le sens de notre mobilisation tout au long de cette semaine :

  • Le 1er avril aux côtés des personnels de santé,
  • Le 3 avril dans la Fonction publique,
  • Le 4 avril dans le commerce..."

La CGTR revendique une véritable refonte du marché du travail, qui garantisse à chacun un emploi stable, digne et justement rémunéré. Le syndicat dit se battre sans relâche pour tous les travailleurs, en particulier ceux que le système veut rendre invisibles : salariés en contrats aidés, aides à domicile, emplois à temps partiel imposés, intérimaires...

"Même si nous combattons le système qui génère ces formes de précarité, nous refusons d’abandonner celles et ceux qui en sont les premières victimes", a assuré Jacky Balmine.

La CGTR appelle à la mobilisation générale pour refuser cette politique de casse sociale.


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