Edito

Comment va se traduire la défiance des Français en 2012 ?

18 novembre 2011

Selon un dernier sondage du Centre de recherche de sciences politiques de Sciences Po, 69% des Français jugent les hommes politiques plutôt corrompus. Jamais un tel niveau de défiance n’avait été atteint en France. A quelques mois des élections présidentielles, c’est un message d’avertissement à prendre au sérieux.

Aujourd’hui, le monde politique semble de plus en plus dépassé et dominé par la crise économique. Le lot d’affaires et de rumeurs qui s’ajoute à la conjoncture actuelle ne contribue pas à redorer l’image de nos politiques. L’affaire Wœrth-Bettencourt, l’affaire Karachi ou encore l’affaire DSK sont passées par là et ont laissé des traces.

Le danger de cette défiance est sa traduction dans les urnes. La première des traductions se retrouve dans l’abstention, qui bat des records depuis les élections européennes de 2009, les Régionales de 2010 ou encore les Cantonales de 2011.

La deuxième traduction est le vote protestataire vers les extrêmes, vers des candidats qui expriment davantage une colère qu’une volonté de mettre en œuvre des coalitions de gouvernement. Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon ont, dans des espaces opposés, une capacité à traduire le ressenti d’une catégorie de Français.

Dans le contexte actuel qui s’aggrave, l’élection présidentielle de 2012 peut réserver des surprises si le candidat de la gauche n’arrive pas à se démarquer et à capter cet électorat protestataire.

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