Etre vigilant, un combat de tous les jours

25 novembre 2011

Toute la journée sera consacrée à la lutte contre les violences faites aux femmes, au moment même où Henria Esther est venue grossir le compteur des femmes mortes sous les coups de leur compagnon ou ex-compagnon.
Mais où commence cette violence, quelles en sont les causes, comment pouvons-nous y mettre un terme ?
Certains pointeront du doigt les manquements de l’éducation, l’image des femmes dans son ensemble qui est véhiculée via différents canaux ou encore la complexité des rapports humains, par définition.
La lutte contre les violences faites aux femmes particulièrement et la lutte contre les violences d’une manière générale n’est pas une tâche aisée.
De cette dinette dite « pour les filles » au double, voire triple, travail que devra fournir une femme pour atteindre des responsabilités professionnelles équivalentes à celles de son homologue masculin, en passant par ces publicités à caractères sexistes qui tendent à devenir « banales », le problème, comme souvent, est global et concerne autant les hommes que les femmes.
De la banalité, en voilà un danger. S’habituer aux choses, ne plus ressentir d’indignation, devenir indifférents. Voilà le sort réservé à celles et ceux qui ne sont pas vigilants à la société dans laquelle ils évoluent.
Ce devoir de vigilance, encore plus dans un monde en constante évolution, qui plus est de plus en plus rapidement, s’applique dans plusieurs domaines de la société.
Les droits ne sont pas acquis à vie. Ils sont les fruits de luttes et leur survie dépend très souvent de la poursuite de la lutte, notamment à travers la vigilance.
Le malheureux évènement du week-end dernier entre Talipot et la Chambre de commerce en est un exemple parmi tant d’autres. En cause, la liberté d’expression. Un peu de recherche sur le sujet et cette phrase qui semble bien résumer l’état d’esprit : « C’est toujours une illusion de croire que la liberté d’expression n’est plus menacée et la vigilance n’est jamais aussi nécessaire que là où elle paraît superflue ».

Les chiffres de la semaine

1.100

C’est le nombre d’appels en 2010 au 115 pour des situations de femmes victimes de violences conjugales.

4

C’est le nombre de plaintes par jour en 2010 pour des violences conjugales à l’encontre des femmes. Dans plus de 3 cas sur 4, les faits de violences conjugales concernent des coups et blessures volontaires, criminels ou correctionnels.

642

En 2010, c’est le nombre de personnes qui appellent le 115 (victimes ou non) pour des signalements de femmes victimes de violences conjugales et qui recherchent principalement un hébergement.

Nou lé Kapab - numéro 13

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