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Social
16 décembre 2011
« Le fossé qui sépare les riches des pauvres dans les pays de l’OCDE est au plus haut depuis plus de 30 ans, et les gouvernements doivent agir sans délai pour combattre les inégalités », a indiqué l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) dans son dernier rapport.
Bien que la France soit épargnée par le bond des inégalités de revenus, il n’en reste pas moins qu’à La Réunion, les revenus sont sujets à polémique, notamment avec la sur-rémunération des fonctionnaires et l’exploitation des jeunes en contrat précaire ou stage non payé.
Sur le plan international, les chiffres et les estimations n’ont rien d’optimistes, notamment en ce qui concerne les jeunes, les demandeurs d’emploi, les retraités et les salariés. L’élévation de la précarité et de la misère a interpellé de nombreux observateurs, économistes et experts, qui tentent d’alerter les dirigeants. Ces derniers souhaitent la mise en œuvre rapide dans les pays de l’OCDE de politiques volontaristes en matière d’emploi, d’éducation, de lutte contre la pauvreté et le réchauffement climatique.
Hausse des inégalités dans les pays développés
Dans un rapport publié le 5 décembre 2011, l’organisation observe que « l’écart de revenus entre les riches et les pauvres a atteint son plus haut niveau depuis un demi-siècle ». Intitulé “Désunis nous restons : pourquoi les inégalités continuent de progresser”, Michael Förster, analyste des politiques sociales au sein de l’OCDE et principal auteur de ce travail, explique que les évolutions récentes des niveaux d’inégalités de revenus sont le reflet de deux phénomènes.
D’un côté, 1% des plus aisés, notamment les 0,1% les plus riches, ont vu leur part de richesse augmenter, suite à la réduction des taux d’imposition. De l’autre, « la distribution des revenus » est disparate et la distribution des prestations sociales en général a été moins forte que celle des salaires réels.
La France en équilibre pour le moment
En France, l’actuel système de prestations sociales et d’impôt a permis d’atténuer les inégalités, comme l’explique “Le Monde”. Dans son rapport “France, portrait social ” 2011, l’INSEE indique que le système français a tendance à se dégrader. L’impôt sur le revenu est moins redistributif qu’en 1990 et les prestations sociales « n’ont pas suivi le rythme de la croissance des salaires réels moyens ». En effet, les prestations sociales « ont été le plus souvent revalorisées selon l’inflation, et ont donc évolué moins vite que les revenus moyens de la population. Cette érosion relative de leurs montants, qui affecte leur capacité à réduire les inégalités, l’a emporté sur certaines réformes ayant à l’inverse accentué leur progressivité ».
D’autant plus que les mesures d’allègement fiscal pour les plus riches, notamment le bouclier fiscal, ont permis aux hauts revenus de conserver des largesses alors que la classe moyenne et les plus démunis doivent faire face à l’effort national pour réduire le déficit public.
L’absence d’engagement politique
« Partout dans le monde, les mouvements sociaux actuels expriment le fait que la croissance des inégalités conduit à un déficit démocratique », a expliqué Michael Förster. Les jeunes et les femmes participent peu au débat politique, les différences entre les hommes et les femmes persistent, les inégalités religieuses posent également problème dans certaines régions du monde… Il y a aujourd’hui des révolutions parties d’inégalités économiques, sociales et culturelles, certaines ont abouti au changement, d’autres s’enlisent. Réduire les inégalités, prendre en compte l’autre et travailler ensemble pourraient à terme redonner à la démocratie sont grand “D”.
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