
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Incendies au Maïdo :
4 novembre 2011
Il y a un an, après les incendies survenus au Maïdo, on pouvait entendre « plus jamais ça ». De toute évidence, on aurait pu éviter ce premier désastre en anticipant un peu les risques tout en ayant conscience de notre riche biodiversité et des enjeux que représente sa protection.
Mais les choses étant faites, il aurait été judicieux de tout mettre en œuvre pour que l’Histoire ne se répète pas, plus que de l’anticipation qui a fait défaut il y a un an, il s’agissait de tirer les leçons de cet épisode dramatique.
À l’époque, la ministre de l’Outremer, Marie-Luce Penchard s’était déjà déplacée pour constater le tas de cendres…
Force est de constater un an après que notre île et plus particulièrement, notre forêt n’est toujours pas protégée des incendies. Et l’Histoire se répéta : incendies au Maïdo, des milliers d’hectares partis en fumée et une ministre qui vient constater, encore.
Cependant, à la différence de l’épisode de 2010 où le manque d’anticipation si préjudiciable soit-il pouvait être mis sur le compte d’une erreur, voire d’une leçon, en 2011, les pouvoirs publics avaient pleine connaissance des dangers qui nous guettaient.
À partir de là, la responsabilité des pouvoirs publics est pleinement engagée de la prévention qui aurait dû être menée à destination du grand public aux mesures d’intervention en cas d’incendies.
Comment tolérer que l’État puisse mettre par exemple des milliers d’euros à l’époque dans des campagnes puantes vantant les bienfaits de la réforme des retraites ou encore l’urgence d’acheter un décodeur pour recevoir la télé numérique et ne rien voir sur l’importance de protéger notre forêt ?
Dans le même registre, force est de constater aujourd’hui que les institutions mises en place pour la protection et la valorisation de ces sites d’exceptions tel le Parc National des Hauts ne sont pas en contact avec le peuple, pas dans la proximité, un travail en quelque sorte en catimini, qui font que « Nout parc » n’est pas approprié par les Réunionnais.
Un malaise démocratique
Ce malheureux évènement a aussi révélé une fois de plus, un certain malaise démocratique et la question de la gouvernance du peuple par et pour le peuple. Les élus sont dans ce système un maillon essentiel. Pourtant, sur les incendies du Maïdo, alors que les élus demandaient majoritairement à ce que des moyens aériens soient envoyés, la position du préfet, nommé, a suffi à envoyer sur le banc de touche la demande des dirigeants politiques élus et d’une grande partie de la population. Quel est donc le sens de notre démocratie, quand un dirigeant nommé peut bloquer des volontés politiques de personnes élues et pour le coup, soutenues par une grande partie de la population ? La question mérite d’être posée…
Et maintenant ?
L’incendie semble contenu, espérons que l’on y viendra à bout. Mais après ? De la prévention, à l’appropriation de notre patrimoine par l’ensemble des Réunionnaises et des Réunionnais, en les rendant véritablement acteurs de sa préservation, en passant par les processus d’urgence au cas où le pire se reproduirait malgré tout : autant de questions auxquelles nous devrons trouver des réponses. Pour de vrai, cette fois.
Quant au fonctionnement de notre démocratie dont nous n’avons pas à rougir, mais dont nous ne pouvons pas non plus nous en satisfaire dans l’état actuel des choses, parions que le sujet aura encore mille et une occasions de revenir sur le devant de la scène.
Au cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge est revenu dans une note sur la période inflationniste 2021-2025 et ses effets sur le (…)
Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)
En visite à La Réunion, le président de la République a échangé avec le monde agricole, durement affecté par le cyclone Garance qui a suivi un (…)
Mézami l’ariv amwin dann mon éskolarité kotoiye bann marmaye néna bone tète. Mi rapèl inn téi konpran toute pli vite lé z’ote, téi rotien toute (…)
Selon le ministre de la Santé, Yannick Neuder, "autour de 120.000" personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie (…)
« Ça fait plus de quinze ans que la fonction publique est au pain sec et à l’eau » a estimé le président de la fédération services publics de la (…)
Mézami dopi somenn passé i anparl bonpé bann péshèr artizanal pars lo ministress responsab de sa lété d’passaz shé nou é bien antandi téi i pé pa (…)
« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya (…)
Kossa i lé sa d’apré zot ? Oussa i trouv in n’afèr konmsa ? Fransh vérité sa sé in n’afèr i roprézante bien in fèye vakoa. Zot i trouv pa ?Avèk in (…)
Le Premier président de la Cour des comptes, a menacé mercredi de refuser de certifier les comptes de l’État. « Les réserves formulées par la Cour (…)
Le président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a mit en garde contre des prévisions trop (…)