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Lutte contre l’obésité et bien plus
7 octobre 2011
Le député Victorin Lurel a déposé un projet de loi afin de limiter le taux de sucre dans les produits vendus en Outre-mer. La loi a pour objectif de lutter contre l’obésité, plus élevée dans les DOM, mais ses conséquences pourraient être avantageuses dans bien dans d’autres domaines, et notamment dans la lutte contre le diabète.
Depuis plusieurs années, l’obésité représente une source majeure de préoccupation, et pour cause, le taux de prévalence à l’obésité et au surpoids est, comparé à la France hexagonale, supérieur dans les DOM.
L’obésité et ses multiples conséquences
Une étude de 2007 menée par l’Observatoire de la Santé à La Réunion sur le surpoids et l’obésité révèle que la prévalence dans ce domaine est supérieure à la moyenne métropolitaine. En 2001, 26,5% des enfants de CM2 présentaient un surpoids ou une obésité, contre 19,6% en métropole. En 2002, ce pourcentage était de 20,7% pour les enfants de Troisième à La Réunion, contre 16,7% en métropole. De même, selon une enquête REDIA de 2004, la prévalence de la surcharge pondérale à La Réunion était de 50%, conte 41% en métropole.
Au-delà de la question de l’obésité, c’est aussi comment lutter contre un des fléaux qui touchent notre île, à savoir le diabète, dont l’obésité est l’un des principaux facteurs de déclenchement de la maladie. A La Réunion, le nombre de personnes diabétiques est deux fois plus important qu’en France hexagonale. Selon une enquête de l’Observatoire de la Santé à La Réunion en date de 2009, le diabète se déclare de manière plus précoce, 59,6 ans au lieu de 64,9 ans en métropole. Il est le deuxième motif d’admission en affectation longue durée. Enfin, du fait de la démographie, ces chiffres déjà inquiétants risquent d’augmenter dans les années à venir.
La responsabilité des industriels, entre autres
Si les causes de ces maladies peuvent être diverses et variées, il n’en demeure pas moins que nous pouvons agir sur certains points. Agir sur les produits commercialisés en est un exemple.
En effet, aujourd’hui, nombreux sont les produits vendus en Outre-mer qui ont une teneur en sucre supérieure à ce qui est fait en France hexagonale. De ce fait, même si la consommation de produits trop sucrés n’est pas l’unique cause d’obésité, les industriels n’arrangent en rien la situation, ils l’aggravent.
C’est en ce sens que le député Victorin Lurel a déposé une proposition de loi à l’Assemblée nationale. Dans les Départements d’Outre-mer, il y a deux sortes de produits : ceux qui sont commercialisés sur l’ensemble du territoire et ceux qui sont commercialisés uniquement sur les territoires ultra-marins. Pour tous ces produits, le taux de sucre est très souvent supérieur à celui appliqué en France hexagonale.
« Les collectivités ultramarines ne doivent plus être traitées différemment que la France hexagonale »
Ce projet de loi vise donc en premier lieu à exiger, pour les produits distribués sur l’ensemble du territoire français, qu’ils aient le même taux de sucre. Face à la situation que connaissent les Départements d’Outre-mer, il apparaît, en effet, illogique et irresponsable de commercialiser des produits plus sucrés.
« Les produits doivent avoir une teneur en sucre maximale »
Le deuxième point de ce projet de loi concerne les produits distribués exclusivement dans les Départements d’Outre-mer. Le ministre de la Santé, après avis du Haut Conseil de la Santé publique, fixera un taux de sucre maximal autorisé et définira la liste des produits concernés en plus des boissons non alcoolisées et des spécialités laitières.
Xavier Bertrand, ministre de la Santé, croit encore au Père Noël
Lors de son passage à la Commission des Affaires sociales à l’Assemblée nationale, ce projet de loi a connu un avis favorable. Cependant, cela ne veut pas dire que la Chambre parlementaire le validera, le risque des lobbyings industriels étant très fort. De plus, le ministre de la Santé s’est exprimé il y a quelques jours sur cette proposition. Encore une fois, le gouvernement refuse de prendre en considération les spécificités des territoires ultramarins. Pire, alors que la loi serait un signe fort dans l’intérêt que l’on porte aux questions de santé publique, le ministre Xavier Bertrand a déclaré préférer se contenter d’aller dire aux industriels de baisser le taux de sucre dans les aliments.
A partir de là, de deux choses l’une : soit le ministre croit encore au Père Noël, soit il pense que nous y croyons encore.
Pour des questions de santé publique, espérons que l’intérêt général l’emportera. Par ailleurs, il est évident que cette loi, même si elle va dans un bon sens, ne suffira pas, à elle toute seule, à résorber les problèmes d’obésité et les conséquences qui y sont liées.
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